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Angela Merkel s'est dit mardi optimiste sur la possibilité de trouver une solution à la crise grecque

Optimisme partagé par les marchés puisque l'euro grimpait face au dollar mardi."La compétitivité de la Grèce doit être améliorée, la dette grecque doit être réduite et le gouvernement doit prendre les bonnes décisions au Parlement", a déclaré la chancelière.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Angela Merkel, le 22 mars 2011. (AFP - Johannes Eiseles)

Optimisme partagé par les marchés puisque l'euro grimpait face au dollar mardi.

"La compétitivité de la Grèce doit être améliorée, la dette grecque doit être réduite et le gouvernement doit prendre les bonnes décisions au Parlement", a déclaré la chancelière.

"Nous pensons que les contribuables ne doivent pas être seuls à supporter ce coût et que les banques doivent également contribuer (au financement). Je suis optimiste sur le fait que nous réussissions à un résultat positif car il est dans l'intérêt des banques et des pays de la zone euro que la monnaie européenne soit stable", a-t-elle ajouté.

Relance des programmes européens
De son côté, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a proposé mardi "un plan d'urgence" pour aider la Grèce en crise à relancer son économie et lutter contre le chômage, en débloquant jusqu'à 1 milliard d'euros de fonds du budget de l'UE. Ce soutien viendrait en complément des dizaines de milliards de prêts internationaux qui sont déjà versés à Athènes par les pays européens et le Fonds monétaire international pour permettre au pays de rembourser sa dette publique. Concrètement, il s'agirait d'autoriser le versement de subventions européennes programmées pour la Grèce, en faveur de projets pertinents pour la croissance économique et sans demander à Athènes d'apporter dans l'immédiat un co-financement national comme l'exigent en principe les règles européennes.

Actuellement, du fait de sa crise budgétaire, le gouvernement grec n'a pas les moyens de co-financer des projets européens et n'a donc plus accès aux fonds de l'UE dits de cohésion et structurels, qui aident aussi des secteurs en difficulté. "Tous les projets prévus sont actuellement bloqués en Grèce", souligne une source européenne.

Les Etats-Unis regardent...
Les USA ont appelé mardi les dirigeants européens à parler "d'une seule voix, une voix claire" sur la crise économique traversée par la Grèce. "Je pense qu'il serait très utile que l'Europe parle d'une seule voix, une voix claire, sur une stratégie" contre cette crise, a affirmé M. Geithner, le secrétaire au Trésor américain, lors d'une conférence organisée par le Wall Street Journal à Washington.

...et Londres botte en touche
"Nous n'avons pas été impliqués dans le plan de sauvetage initial (de la Grèce) et nous ne devrions pas être impliqués dans des plans de sauvetage ultérieurs. Ces questions sont débattues au niveau de la zone euro et non au niveau des 27, et ce serait malvenu de faire participer le Royaume-Uni à ce sauvetage", a affirmé David Cameron, le premier ministre britannique.

"Nous pensons que le Mécanisme européen de stabilité financière (MESF, une enveloppe de prêts garantis par l'ensemble des pays de l'UE et utilisée dans le cadre des sauvetages de l'Irlande et du Portugal, ndlr) ne doit pas être utilisé" pour venir en aide à la Grèce, a affirmé le chef du gouvernement britannique lors d'une conférence de presse à Downing Street. Il a justifié ce refus par le fait que, selon lui, la zone euro devait résoudre par elle-même ses difficultés.

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