Alimentaire : l'enquête qui réhabilite les produits premiers prix
Non, les produits premiers prix ne sont pas forcément plus sucrés, plus gras ou plus salés que ceux des autres marques. Voilà le principal constat qui ressort de l'étude menée pendant trois ans par l'Oqali, organisme géré par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation de l'environnement et du travail (Anses), c'est à dire le "gendarme" de la sécurité alimentaire et l'Institut national de recherche agronomique (Inra). Si le consommateur prend une compote standard premier prix de la marque Leclerc, Carrefour, ou Intermarché, il mangera tout autant de sucres que dans une compote de marque nationale. Il en va de même pour les céréales, les potages, ou encore les glaces et les sorbets très prisés en cette période. Au total, plus de 16.000 produits passés à la loupe entre 2008 et 2011.
Il y a tout de même une exception : les lardons. Ils contiennent effectivement plus de lipides et moins de protéines s'ils sont achetés au rayon premiers prix. Ce qui fait la différence surtout entre les marques, c'est le choix proposé aux consommateurs. On a moins de choix pour le secteur premiers prix, avec des produits essentiellement basiques, alors que les marques nationales offrent une gamme plus variée. Résultat, on va pouvoir trouver des produits allégés par exemple, moins présents pour les marques entrée de gamme.
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