Airbus renonce à vendre ses usines à Latécoère
Les discussions sur la vente des sites français de Méaulte (Somme) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) ont échoué "dans la mesure où aucune
solution viable n'a pu être atteinte dans les délais fixés, en particulier à
cause du contexte financier", selon un communiqué d'EADS. Selon le quotidien Les Echos, les négociations auraient plus particulièrement “achoppé, comme en Allemagne, sur la dégradation du dollar face à l'euro et des conditions de crédit”.
Mais EADS ne renonce pas pour autant à "sa stratégie d'externalisation d'Airbus". Les deux sites français de l'avionneur "pourront ainsi faire l'objet d'un partenariat, puis d'une vente à un stade ultérieur", affirme EADS. Le groupe européen de défense et d'aéronautique doit réunir son conseil d'administration le 13 mai à Amsterdam.
La vente de six sites européens d'Airbus était prévue par le plan d'économies Power8 annoncé en 2007. Mais fin mars, le groupe avait annoncé l'échec des tractations avec l'allemand MT Aerospace à propos de la reprise des usines de Varel, Nordenham et Augsbourg, en Allemagne.
Les syndicats français s'opposaient à la vente des sites au motif qu'Airbus ne mettait pas en place la même politique en France et en Allemagne, puisque les sites français étaient destinés à la vente, alors que les usines allemandes doivent rester dans le giron de la maison-mère, EADS.
Grégoire Lecalot, avec agences
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