Accusés d'espionnage, les trois cadres de Renault nient en bloc
Tous, ils tiennent le même discours. Ces accusations d'espionnage les dépassent totalement. Michel Balthazard, membre du comité de direction de Renault, son adjoint, Bertrand Rochette, et Matthieu Tenenbaum, directeur de programme adjoint du véhicule électrique, ont tour à tour été reçus cet après-midi, pour un entretien préalable à leur licenciement.
Et les langues se sont un peu déliées. Bertrand Rochette, qu'on n'avait pas encore entendu sur le sujet, a assuré être “totalement étranger à cette affaire”, et vivre un vrai cauchemar . “A ma stupéfaction la plus complète, Renault m'a annoncé ma mise à pied pour des faits que je n'ai jamais commis et qui seraient de la divulgation d'informations contre de l'argent, ce qui m'est totalement étranger”.
Avant lui, c'est Matthieu Tenenbaum qui était sorti du silence, dès vendredi dernier. Lui aussi se défendait avec la dernière énergie, se disant abasourdi par ces accusations d'espionnage, qui ne reposeraient, selon son avocat, que sur une lettre anonyme. Il demandait à être entendu le plus rapidement possible par la justice.
Quant à Michel Balthazard, le plus haut placé des trois cadres, il s'est exprimé cet après-midi, estimant être “victime d'une affaire qui le dépasse”.
A la justice, désormais, de se pencher sur le dossier. Renault a annoncé qu'elle déposerait sa plainte, formellement, demain.
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