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1,1 % de croissance en France en 2015, du jamais vu depuis quatre ans

Selon l'Insee, la croissance du Produit intérieur brut (PIB) a atteint 1,1% en France l'an passé. Le chiffre, conforme aux prévisions du gouvernement, n'a jamais été enregistré depuis quatre ans. Il est malgré tout inférieur à celui de la zone euro.

franceinfo

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Publié le 29/01/2016 06:46 Mis à jour le 29/01/2016 09:04

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(Michel Sapin, ministre de l'Economie a le sourire après les bons résultats de la croissance en 2015 © maxPPP)

"2015 a été l'année de la reprise" Michel Sapin, le ministre de l'Economie a le sourire ce matin. Et pour cause. Comme le gouvernement l'avait prévu, la croissance du Produit Intérieurbrut (PIB) a atteint 1,1% cette année selon l'Insee. Au dernier trimestre de l'année 2015, l'activité a progressé de 0,2%, malgré les conséquences des attentats" du 13 novembre, a commenté Michel Sapin. Il estime que "les Français n'ont pas baissé les bras".

Les Français n’ont pas baissé les bras: l’investissement des entreprises a augmenté de 2% en 2015, la construction repart en fin d’année.
— Ministère Finances (@Min_Finances) January 29, 2016

Le chiffre est bon mais il est en dessous de celui de la zone euro, qui devrait atteindre 1,5% en 2015, selon l'Insee. "L'investissement des entreprises a augmenté de 2% en 2015, la construction repart enfin en fin d'année" a commenté Michel Sapin. "La reprise doit s'amplifier en 2016 et nous permettre d'avoir plus d'emplois. C'est notre priorité" indique le ministre de l'Economie.

La consommation des ménages en hausse en dépit des attentats

Si l'on regarde les indicateurs dans le détail. la consommation des ménages affche une hausse de 1,5% en 2015, identique à celle de 2014. Et ce même si les consommations de services, dont certains secteurs ( transports; loisirs, hébergement) ont été affectés par les attentats de novembre. Les achats de biens et particulièrement le secteur de l'habillement sont également en recul, notamment du fait des températures élevées. Le commerce extérieur, lui a contribué négativement à cette hausse de la croissance.