Doubts : visite de François Hollande

Une sorte de grand oral européen.

Lors d'un discours prononcé en marge d'un déplacement dans le Doubs, François Hollande, le président de la République, est apparu confiant en confirmant sa volonté de mener ces reformes réclamées par Bruxelles.

Les prévisions de croissance n'ont pas entamé son apparente sérénité. Second déplacement de la semaine Dans cette usine qui fabrique de la saucisse de Morteau François Hollande se dit engage dans une bataille pour l'emploi. Si Bruxelles prévoit une récession en 2013, lui maintient son objectif d'inverser la courbe du chômage.

Nous allons nous battre. Quand il y a des conjonctures difficiles ce qui fait la différence entre les pays, ce sont ceux qui se mobilisent et ceux qui laissent tomber.

Après la visite d'une entreprise de maroquinerie, le chef de l'Etat salue le sursis accorde par la Commission européenne à la France pour réduire son déficit.

Elle vient consacrer ce que la France a demandé depuis un an. Que la croissance soit mise au premier rang. Mais ne croyons pas pour autant qu'avec cette souplesse nous puissions nous dispenser du sérieux budgétaire.

François Hollande est convaincu qu'après une première année difficile ses choix économiques vont payer.