Douarnenez : secret port de pêche
Pour les anciennes destinées au marché français, et pour les industrielles créées par les chercheurs, et que la France exporte en masse.
Dernier volet de notre série sur les plus beaux endroits de France. Nous partons en Bretagne, à Douarnenez, dans le Finistère. La ville recèle de nombreux secrets. Du port de pêche à l'île Tristan, la baie de Douarnenez vaut le détour.
Une baie grandiose tout au bout de la Bretagne. Niché en son coeur, le petit port de pêche de Douarnenez Pour profiter du spectacle, rien de tel que d'embarquer avec Michel Philippe, ce passionné de voiles anciennes. A bord de ce canot en bois, typique du pays de Douarnenez, la côte révèle son caractère.
Les lumières changent à chaque instant. En hiver, il y a des lumières violettes, roses. Le plaisir de naviguer tient aussi à cela.
Douarnenez, uni à la mer, avec bonheur, surtout depuis que la sardine, présente en abondance, a fait la richesse du port breton. Au tournant du XXe siècle, c'est le siège d'une véritable armada. Plusieurs centaines de chaloupes sardinières, 5.000 hommes d'équipages, sans compter des histoires de pêches miraculeuses, que René Losq, gosse de Douarnenez, ancien marin-pêcheur, n'a pas oublié.
Pour repérer le poisson, le patron avait son flair. Il y avait les oiseaux, la couleur de l'eau.
A terre, la sardine a fait naître une industrie de la conserverie. Des centaines d'usines à l'époque, avec une activité entièrement réservée aux femmes. Cent ans plus tard, seules quelques enseignes ont survécu. Dans cette dernière entreprise artisanale de la ville, le savoir-faire féminin est toujours de mise, pour travailler les poissons pêchés la veille.
Il y a beaucoup de femmes en conserverie. Elles sont plus habiles avec les ciseaux.
Des gestes méticuleux, tout un héritage ouvrier, centenaire, qui attise la curiosité des touristes de passage.
Il fait 24 h de frigo, pour que la chair soit beaucoup plus ferme, afin que les filles puissent le travailler avec des ciseaux.
Il y a le bord de mer et tout le reste. On veut tout voir. Ça permet de faire découvrir des choses aux enfants.
Près des côtes, posée entre ciel et mer, une autre découverte. Le grain de beauté de Douarnenez, l'île Tristan, au charme unique.
Voir ces ambiances, ces couleurs. C'est un lieu magique.
Jour et nuit, ce garde du littoral veille sur elle depuis 35 ans. Un écrin de verdure connu des Gaulois et des Romains, tenu par des pirates, puis propriété d'un poète. Du haut du phare, un panorama a couper le souffle.
Les gens de Douarnenez l'ont à coeur ce petit îlot de verdure. Ils y tiennent. C'est un peu à chacun d'entre eux.
Impossible de quitter Douarnenez, sans goûter au plus célèbre des gâteaux bretons, né ici il y a 150 ans, le kouign-amann.
"Kouign" veut dire "gâteau" et "amann" signifie "beurre".
De la pâte à pain, du beurre, du sucre, tout simplement, sans oublier le petit secret.
On applique la technique du feuilletage sur de la pâte à pain. On va donner un certain nombre de tours. Je ne donnerai pas le secret.
Caramalisé à souhait après 35 minutes au four, de quoi rassasier les papilles autant que les yeux.
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