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Disparues de Perpignan : le phénomène des disparitions inquiétantes

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Article rédigé par franceinfo
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Cela fait un mois qu'Allison et sa mère, Marie-José Benitez, ont disparu à Perpignan. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations. Chaque année en France, entre 40 et 50.000 personnes disparaissent, comme Emmanuel dont on est sans nouvelles depuis février 1996. Ses parents ont créé une association.

Il aimait jouer au billard, là c'était dans un camping.

17 ans que les époux Bonnissant attendent un signe de vie de leur fils. En février 1996, ce marin de 20 ans quitte sa caserne pour se rendre chez sa petite amie. Depuis, ni elle ni ses parents ne l'ont plus revu.

Un espoir, ça serait qu'il arrive. Quand on entend ce bruit-là. Quand il arrivait il faisait ça. Quand j'entends ça, je vais voir à la porte.

Une vie passée a attendre, toujours aux aguets.

S'il téléphone, où qu'il soit, on y va.

On a toujours de l'essence dans la voiture.

Quand y a pas de résultat, c'est un coup de poignard de plus.

Jean-Yves Bonnissant ne désarme jamais. Chaque soir, il enquête sur Internet.

Je regarde s'il n'aurait pas une page Facebook. On veut être prêts s'il s'exprime sous son nom. C'est un peu comme des bouteilles qu'on jette à la mer.

Manu est peut-être mort, son père n'écarte pas cette hypothèse. Avec son association, il se bat pour que tous les corps enterrés sous X soient systématiquement identifiés.

Certaines personnes sont retrouvées 20 ans après, à l'état d'ossements. On peut les identifier grâce à l'ADN, aux dents. Certaines familles attendent, autant savoir que la personne est décédée.

Sa mère préfère croire que son fils est toujours en vie. Pour elle, Manu a 37 ans, a refait sa vie et pense à ses parents.

Vous pensez qu'il est passe ici.

Oui. En pleine nuit, pour que personne ne le voie. Pour voir si on était toujours là. Dans sa situation, peut-être que je ferais la même chose. Je pense que j'aurais du mal à. à aller taper.

Tout est prêt, une lettre l'attend même dans l'entrée.

Elle y est depuis son départ. On lui explique qu'on ne lui en veut pas, on lui donne nos numéros de portable, à l'époque y en n'avait pas.

Le message n'a pas change depuis 17 ans.

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