Disparition d'un avion : questions-réponses
De nouveaux indices mais un mystère qui reste entier, l'occasion de faire le point sur cette énigme en questions.
7 jours après sa disparition, toujours autant de questions. Tout d'abord, l'avion a-t-il pu devenir invisible? Pour le vol, les deux systèmes d'identification et de communication ont été déconnectés. D'abord, le système ACARS qui envoie automatiquement des messages à la compagnie ou au constructeur par satellite. Ensuite, le transpondeur est coupé. A bord d'un simulateur, ce journaliste américain nous en fait la démonstration.
Il suffit de tourner ce bouton sur la gauche et le transpondeur est coupé. Cela ne veut pas dire que l'avion a disparu. On le voit encore sur les radars mais c'est désormais un simple point sans aucun nom.
Pour disparaître vraiment des écrans radars civils et être indétectable, l'avion a dû voler au ras de la mer, une manoeuvre très délicate. Qui peut avoir piloté l'avion.
Dans l'hypothèse où on a déconnecté, on est descendu pour échapper aux signaux radars, il est évident que ce sont des pilotes expérimentés. Ou les pilotes en fonction ou d'autres, ou sous la contrainte de terroristes.
L'enquête se recentre donc autour de l'équipage. Des perquisitions ont eu lieu au domicile du commandant de bord. Mais où est l'appareil? A-t-il pu se poser quelque part? Dernier signal reçu par les autorités malaisiennes, près de sept heures après le décollage. Quel est ce signal satellite? Le mystère demeure.
Il est possible que cet avion ait été en train de voler comme il est possible qu'il ait transmis un message étant posé quelque part. C'est une information qui manque d'éléments.
Beaucoup d'incertitudes. Officiellement, aucune piste n'a été écartée.
En bref: ce nouveau braquage d'une joaillerie de luxe en plein coeur de Paris, à proximité de la place Vendôme. Un homme s'est fait passer pour un client alors que son complice maîtrisait le vigile de l'établissement. Ils sont repartis ensuite à pied. Il aura fallu 20 ans avant que la justice condamne pour la première fois l'un des génocidaires rwandais. Hier soir, les jurés de la cour d'assises de Paris ont reconnu coupable un ancien capitaine de la garde présidentielle. Un homme parmi d'autres qui savent désormais que la justice pourrait les rattraper.
Le verdict est inédit. Vingt-cinq ans de prison pour Pascal Simbikangwa, cet ancien capitaine de l'armée rwandaise est reconnu coupable de génocide et complice de crime contre l'Humanité. L'homme est accusé d'avoir fourni des armes Tutsis en' des ordres pour tuer les Tutsis en 1994. C'est une première en France.
Je pense à tous nos parents, toutes nos familles, tous les Tutsis du Rwanda qui ont été engloutis par tous ces barbares.
Si le procès s'est tenu, c'est en partie grâce à ce couple. Lui est français, elle est tutsie, elle a perdu une partie de sa famille lors des massacres. Ils consacrent leur vie à la traque de ces génocidaires. En quinze ans, ils ont identifiés et dénoncés 26 Rwandais qui selon eux vivent en France.
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