Déraillement du train : défaillance dans le système d'aiguillage ?

Le déraillement serait dû a une défaillance dans le système d'aiguillage. C'est le patron de la SNCF qui l'a annoncé.

Une pièce d'acier de 50 cm de long tenue par 4 boulons. Elle aurait causé la catastrophe. C'est une éclisse, une agraphe qui relie deux morceaux de rail. Hier, à Bretigny, cette pièce a connu une avarie et aurait bloqué un aiguillage.

L'eclisse s'est désolidarisé, elle est sortie de son logement, et est venue se loger au centre de l'aiguillage. Elle a empêché le passage normal des roues du train et aurait provoqué le déraillement.

Sur le lieu de l'accident, des rails sont séparés. Pourquoi l'éclisse s'est-elle détachée ? On en sait pas encore.

Il y a 3 enquêtes simultanées : judiciaire, du ministre des Transport et de la SNCF. Les témoignages et les pièces seront examines.

Le drame s'est noué à 17h14. Le Paris-Limoges roule a 137 km/h, sous la vitesse maximale autorisée, 150 km/h. Au passage d'un aiguillage, la voiture 5 déraille. En entrant en gare de Brétigny, le train se coupe en 2. La voiture se couche et s'encastre dans le quai, entraînant les autres. La locomotive pourquit sa route sur 200 m. La voiture 4 se couche à son tour, et le train s'immobilise. Le conducteur déclenche les signaux d'alarme, stoppant la circulation. Ce sang-froid permet d'éviter une collision avec un autre train. L'erreur humaine est donc écartée, mais on s'interroge sur une possible malveillance sur les voies.

En voyant les boulons dévissés, on se demande si cette éclisse aurait pu être dévissée, ce qui aurait provoqué l'accident.

Selon la SNCF, des travaux ont été effectués à côté de la gare en juin. Ces images ont été tournées sur le site. Une vérification avait eu lieu le 4 juillet, sur l'aiguillage défaillant.