Défilés du 1e mai : témoignages de travailleurs
Au-delà, quel est l'état d'esprit des salariés en 2014 ? Etes-vous plus ou moins heureux dans votre travail aujourd'hui qu'il y a dix ans.
Dans la foule venue manifester ce 1er mai, cette comptable de 44 ans à Strasbourg. Elle craint de perdre son emploi dans quelques mois.
C'est la 1e fois que je manifeste, mes collègues pareil. L'ambiance n'est pas bonne au travail, les commandes baissent depuis 2 ou 3 ans. On arrive à la fermeture de la société. Nos emplois sont menacés.
Des manifestants qui s'inquiètent aussi de leurs conditions de travail. Comme cette infirmière en fin de carrière à Lille, un salaire de 2.300 E net par mois. Au fil des ans, sa charge de travail a augmenté.
On nous appelle sur les repos parce qu'il manque du personnel, parce que les gens sont en arrêt, oui, c'est une dégradation.
Les effectifs baissent car on ne renouvelle plus les CDI, on travaille à la journée avec des stagiaires qui sont parfois gratuits. Et on doit compenser ce manque par des efforts considérables.
Il n'y a pas que les salariés qui sont en colère. A Paris, les retraités manifestent aussL Ce retraité de 67 ans touche 1.200 E par mois.
C'est plus difficile d'acheter à manger ou de se faire plaisir.
Alexis craint que les coupes budgétaires mettent sa carrière en péril.
Je ne suis pas titulaire, rien en dit si la mairie réduit le budget si elel me gardera.
Ces manifestants espèrent être entendus.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.