Défense de Christiane Taubira : le contenu du document
La défense de Christiane Taubira ne convaint pas l'UMP qui appelle toujours, ce soir, à sa démission. Quant au Premier ministre, il a ce matin apporté son soutien à la garde des Sceaux, qui a "toute sa place au gouvernement".
Bonsoir Dominique Verdeilhan. Vous avez écouté Christiane Taubira et vous avez eu accès au document qu'elle brandissait. Y a-t-il cohérence entre l'un et l'autre.
Dominique Verdeilhan : Premier point pas de date précisée. C'est vrai, la note ne l'informe pas que Nicolas Sarkozy est sur écoute depuis le 3 septembre 2013. Pas d'information sur leur durée, dit-elle. Soyons précis: on informe la ministre de conversations entre l'ex-président, sur une ligne téléphonique souscrite sous un nom d'emprunt (Paul Bismuth), et son avocat du 28 janvier au 11 février dernier. Une écoute qui accélère la procédure. Pas de contenu des interceptions, avance la garde des Sceaux. Certes aucun échange entre les deux hommes n'est transcrit, mais la note détaille les suspicions justifiant l'information judiciaire : Me Herzog pourrait avoir été prévenu d'une perquisition. Un possible trafic d'influence au bénéfice d'un magistrat de la Cour de cassation. Ces deux notes dressent des soupçons à l'encontre de Nicolas Sarkozy, et répondent au souhait de Christiane Taubira d'être alertée sur les affaires sensibles.
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