: Vidéo Les Cévennes à dos d'âne

"L'endroit, avec ses maisons, ses ruelles, son lit de rivière étincelant, avait un air méridional indescriptible." Ainsi Robert-Louis Stevenson - parti crapahuter sur son ânesse Modestine après un chagrin d’amour - décrit-il en 1878, dans son carnet de Voyage avec un âne en Cévennes, le pont de Montvert. Une étape difficile, "et puis surtout ça monte beaucoup, nous explique le jeune Auguste. Heureusement, il y a Féroé qui porte tous les bagages."

Cent trente ans plus tard, la famille Humbert passe la nuit dans la même auberge que l'auteur de l'Ile au trésor. Pourquoi ce choix de vacances ? "S'inscrire dans la lignée d'un grand écrivain, aventurier, c'était important pour nous", répond Bérangère, la maman d'Auguste. Ce matin, on prépare l'âne Féroé pour poursuivre la route vers le sud. Mais gérer le quadrupède peut s'avérer compliqué... selon que l'âne est plus ou moins (mal) bâté !

Or c'est lui - avec ses congénères - qui fait vivre ce tronçon du GR 70 emprunté chaque année par 7.000 marcheurs. Un Chemin de Stevenson qui, entre le Puy-en-Velay (Haute-Loire) et Saint-Jean-du-Gard (Gard), génère d'avril à octobre 59.000 nuitées et 3 millions d’euros de chiffre d'affaires...