Vacances : quel avenir pour les campings municipaux ?
Des jeux pour enfants désertés. Dans un camping municipal de Feurs (Loire), il ne reste qu’une poignée de caravanes. Il fermera ses portes dans quelques semaines. Il a déjà tout d’un village fantôme. Seule une dizaine d’habitués n’a pas encore quitté les lieux. Christian Porte vient de Saint-Etienne (Loire), à seulement une quarantaine de kilomètres de là. Il a 35 ans de camping au compteur. "Avant, il y avait de l’ambiance. Il y avait du monde. Maintenant, on est tout seul. On regarde le mur", regrette cet habitué.
700 campings fermés
Le camping de Feurs, comme beaucoup d’autres, ne s’est pas vidé en un jour. Souvent simples, bon marché, ils ne font plus recette. Faute de clientèle, celui-ci accumule les déficits, près de 40 000 euros par an. La mairie assume la fermeture. "On accueille que les gens de passage. Ça ne suffit pas pour faire vivre le camping", explique Sylvie Delobelle, adjointe à la mairie de Feurs. Aujourd’hui, les habitudes des campeurs changent et les mairies ne peuvent plus investir. En 30 ans, 700 campings municipaux ont disparu. Pour d’autres communes en revanche, il n’est pas question de baisser les bras, comme à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis).
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