Des touristes ont choisi de de déplacer à Solex, à 15km/h en moyenne, mais en prenant le temps de savourer les paysages.
Cinq touristes se déplacent à Solex pendant leurs vacances. Cette fois-ci, ils rejoignent le Tréport (Seine-Maritime) depuis Beauvais (Oise), 100 km où on sent la route et les bosses.Il faut pédaler dans les montées, souvent, et reprendre de la vitesse en descente. À solex, c'est la route qui fait les vacances, loin des grands axes. Les pauses sont souvent l'occasion de parler avec les nostalgiques de ce moyen de transport. "On retrouve l'esprit des petits bistrots aussi", raconte l'un des amateurs de solex. Les cinq bolides passent rarement inaperçus. Habitués, ils confectionnent eux-mêmes leur carburant. En absence de jauge, il faut se débrouiller, "on le secoue pour prendre les dernières gouttes du réservoir", explique l'un d'entre eux.
Inventé en 1946
Ce sont des vacances pour amateurs de mécaniques, pas trop à cheval sur le confort. Les vibrations sont fortes et se font ressentir. Après quatre heures de voyages, trois arrêts et une seule panne, ils arrivent à bon port. "Quand on prend un solex, on prend notre temps, on se déconnecte", disent-ils. Quand le Solex est inventé, en 1946 , il symbolise la liberté, l'indépendance pour toute une génération d'après-guerre. Mais à l'époque, ça n'avait rien à voir avec les vacances, c'était un moyen de se déplacer pour aller travailler.
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