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"Elle était comme une enfant" : à 89 ans, une grand-mère découvre l'auto-stop avec son petit-fils en Bretagne

En juin, pour la première fois de sa vie, Thérèse a levé le pouce pour un week-end en famille. "J'étais ravie", confie-t-elle, bien décidée à renouveler l'expérience.

Article rédigé par franceinfo
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Jules Riss fait de l'auto-stop avec sa grand-mère Thérèse, en juin 2022, entre Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique) et Concarneau (Finistère). (JULES RISS)

"C'est drôle, les rencontres qu'on fait dans ces situations..." Une femme de 89 ans s'est initiée à la pratique de l'auto-stop, en juin, pour la première fois de sa vie. "J'avais perdu mon mari au mois de janvier 2022", raconte Thérèse à Ouest France, vendredi 29 juillet. "Pour me remonter le moral, mon petit-fils Jules m'avait dit qu'on ferait quelque chose ensemble tous les deux."

A l'occasion du week-end de la Pentecôte, ce duo insolite est parti de Saint-Brévin-les-Pins, en Loire-Atlantique, et a rejoint Concarneau, dans le Finistère, soit un périple de 480 km aller-retour. "Je n'étais pas persuadé qu'elle le ferait", confie Jules Riss, jeune Messin de 25 ans, au Républicain lorrainSes grands-parents s'inquiétaient toujours de le voir voyager en auto-stop, d'où l'idée d'emmener sa grand-mère avec lui.

Jules Riss fait de l'auto-stop avec sa grand-mère Thérèse, en juin 2022, entre Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique) et Concarneau (Finistère). (JULES RISS)

Rebelote l'année prochaine ?

"Au début, elle suivait à reculons, elle ne voulait pas porter le carton ou lever le pouce", se souvient le petit-fils. Mais les voitures s'arrêtent vite et Thérèse se prend au jeu. "Elle était comme une enfant", s'amuse-t-il.

"Les conducteurs étaient curieux et admiratifs : tellement de personnes lui ont fait des compliments ! C’était une pure dose de bonheur."

Jules Riss, petit-fils de Thérèse

au "Républicain lorrain"

"Au début, j'étais un peu réticente, reconnaît l'apprentie auto-stoppeuse. Mais nous avons rencontré des gens d'une gentillesse..." Le duo a partagé la route d'une quinzaine de conducteurs, dont certains ont fait un détour pour faire durer le plaisir d'échanger avec Thérèse. Peut-être recroiseront-ils l'octogénaire l'année prochaine : "Si je suis dans l'état où je me trouve aujourd'hui, on repartira. Mais cette fois quatre ou cinq jours !"

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