Cet article date de plus de huit ans.

Belle-Île-en-Mer : les gîtes se préparent à la saison estivale

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 4 min
Belle-Île-en-Mer : les gîtes se préparent à la saison estivale
Belle-Île-en-Mer : les gîtes se préparent à la saison estivale Belle-Île-en-Mer : les gîtes se préparent à la saison estivale (France 3)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
France 3

France 3 s'est rendue à Belle-Île-en-Mer (Morbihan) à la découverte de gîtes et loueurs à domicile qui dérangent les hôteliers.

Avec ses 400 000 visiteurs par an, Belle-Île-en-Mer est un lieu touristique stratégique pour les hôteliers. La famille Oury fait partie de ses vacanciers et pour profiter d'une expérience originale, ils ont loué un vieux combi Volkswagen pour parcourir le littoral du territoire. La particularité de ce véhicule mythique, c'est qu'il se transforme chaque soir en une chambre d'hôtel mobile. "C'est la liberté, c'est un symbole", explique Aude Oury au micro de France 3. Le propriétaire de ces camping-cars vintage a lancé son activité il y a deux ans et connaît un succès grandissant.

Pas de taxe de séjour 

Céline propose une expérience plus sédentaire sur l'île du Morbihan. Elle loue sa propriété de luxe tout l'été et peut accueillir 16 personnes pour une nuit à 540 euros. "Il y avait une vraie demande", lance Céline Martin. Belle-Île-en-Mer vit à 80 % du tourisme. Ces gîtes sont donc essentiels pour l'économie de la collectivité et les offres de logement ne cessent de se diversifier et de se multiplier. François a par exemple construit trois maisons pour aider sa retraite.
 
Le problème qui se pose, c'est que les loueurs ne font pas payer de taxe de séjour et la municipalité perd environ 75 000 euros par an. "Les 30 % qui échappent nous permettraient de moderniser notre offre de transports publics", regrette le maire de Palais, Frédéric Le Gars. Les vrais professionnels du tourisme dénoncent une concurrence déloyale. Chacun est pourtant décidé à profiter de cette saison estivale.
 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.