À l'approche de Noël, les éleveurs de chapons craignent pour leur cheptel. En effet, c'est la période des vols. Dans l'Ain, en 2013, un éleveur a vu sa porte fracturée et une cinquantaine de ses volailles volées. Installation d'un portail, détecteur de mouvements, éclairages ou encore pièges photographiques : au total, ce sont 5 000 euros qui ont été investis sur l'exploitation pour, cette année, décourager les voleurs.Un SMS en cas de dangerAvant Noël, les gendarmes de l'Ain redoublent de vigilance aux abords des exploitations et rencontrent les agriculteurs. "Il y a de plus en plus de faits qui nous remontent, évidemment d'informations qui nous remontent et également une vraie prise de conscience en terme d'équipements de sécurité", déclare Étienne Faulcher, gendarme à Bourg-en-Bresse (Ain). Les gendarmes préviennent par ailleurs les éleveurs par SMS en cas de danger. Pour les éleveurs victimes de vol, c'est une année de travail qui est gâchée, puisqu'ils commencent l'élevage des chapons au mois de mars et les abattent en décembre.