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Finalement, deux exoplanètes "semblables à la Terre" ne sont que des illusions

Selon des chercheurs américains, Gliese d et g n'existent pas. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Vue d'artiste de l'exoplanète 667Cd, publiée le 24 juin 2013. (M. KORNMESSER / EUROPEAN SOUTHERN OBSERVATORY / AFP)

Gliese d et g n'existent pas. Selon des chercheurs américains, jeudi 3 juillet, ces deux exoplanètes, que certains astronomes estimaient potentiellement habitables, n'étaient en fait que des illusions créées par l'activité d'une étoile.

Au moment de l'annonce de sa "découverte" en 2010, Gliese g avait été décrite comme l'exoplanète la "plus comparable" à la Terre jamais détectée. Trop éloignées de notre planète pour être observées à l'œil nu ou au télescope, les deux exoplanètes avaient été repérées dans les environs de l'étoile Gliese 581 grâce à l'examen du spectre de cette dernière.

Selon les calculs des astronomes, elles se seraient trouvées à 22 années-lumière de la Terre dans la "zone Goldilocks" (boucles d'or), c'est-à-dire dans une zone à bonne distance de l'étoile pour que de l'eau puisse y exister. Par ailleurs, la température et l'atmosphère auraient été propices à l'apparition de la vie et à son évolution.

Des signaux de l'activité stellaire

Or, des astronomes de l'université de Pennsylvania State (Etats-Unis) pensent que Gliese d et g n'étaient non pas des planètes, mais des signaux envoyés par l'étoile. "Selon nos recherches, les deux planètes dont tout le monde parle n'existent malheureusement pas", a expliqué Suvrath Mahadevan, coauteur de l'étude parue dans la revue Science"Ce qui avait d'abord été perçu comme des signaux envoyés par les planètes était en fait causé par l'activité stellaire", précise-t-il.

En d'autres termes, les champs magnétiques ou des taches solaires pourraient avoir perturbé la lecture des signaux faite par les astronomes.

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