Feuilleton : chasseurs d'images (2/5)
Cette semaine, le feuilleton de la semaine suit trois passionnés d'animaux qui en ont fait leur métier.
Que l'on soit réalisateur de documentaires ou photographe, l'une des principales qualités requises est la patiente, puisqu'il faut parfois attendre des heures, voire des jours pour avoir une image.
"C'est souvent plus facile de filmer en Afrique par exemple, car les animaux n'ont pas peur de l'homme, alors qu'ici, en Vendée, si vous ne vous cachez pas, que ce soit pour filmer des renards, des blaireaux ou des oiseaux, et bien vous ne faites rien", affirme Philippe Garguil, documentariste.
Attendre sous des températures polaires
Pour Pierre Cadéac, qui dresse des animaux pour le cinéma, la patience est également une vertu cardinale : on ne peut pas obtenir ce que l'on veut des animaux.
Sur les hauteurs du Jura suisse, Laurent Geslin, photographe, ne compte plus les journées à attendre le lynx boréal, parfois sous des températures polaires. L'enjeu : se camoufler, se mettre du bon côté du vent afin que le lynx ne sente pas son odeur.
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