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De gigantesques quantités d'eau piégées au centre de la Terre

Des chercheurs ont mis en évidence la présence d'eau, sous forme de molécules, piégées dans la roche à plus de 600 km sous la croûte de la Terre.

Article rédigé par franceinfo
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Des chercheurs américains ont découvert de l'eau sous forme de molécules, piégées dans de la roche terrestre, dans les profondeurs de la Terre.  (STONE SUB / GETTY IMAGES)

Le réservoir contiendrait trois fois le volume de l'eau présente à la surface du globe, dans les océans. Des chercheurs américains de l'université Northwestern, située près de Chicago (Illinois), affirment avoir découvert une immense quantité d'eau, piégée dans de la roche appelée ringwoodite, à plus de 600 km sous la croûte de la Terre. Leurs conclusions, publiées dans le magazine scientifique Science, sont reprises par le site The Verge (en anglais), lundi 16 juin. 

Pour parvenir à cette affirmation, l'équipe américaine a étudié les ondes sismiques générées par les tremblements de terre et leur déplacement à l'intérieur du manteau terrestre. En s'intéressant à la vitesse de ces ondes, les chercheurs ont réalisé que celles-ci se déplaçaient moins vite selon les roches qu'elles traversaient, et notamment lorsque ces dernières sont détrempées. La présence d'eau a été mise en évidence grâce au ralentissement des ondes dans cette zone de transition du manteau terrestre, composée de ringwoodite

D'autres tests nécessaires pour connaître l'étendue

D'après le sismologue Brandon Schmandt, coauteur de l'étude et cité par le site Livescience (en anglais)"la zone de transition peut contenir beaucoup d'eau, et pourrait potentiellement avoir la même quantité d'eau que tous les océans du monde".

L'existence d'un tel océan souterrain, piégé sous la forme de molécules dans la ringwoodite, accréditerait la thèse selon laquelle l'eau, présente à la surface de la Terre, provient des tréfonds du globe. Elle aurait été poussée à la surface. Selon The Verge, d'autres tests doivent être menés, notamment pour connaître l'étendue réelle de cet "océan" d'un autre genre. 

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