Dans les naufrages, les hommes se sauvent d'abord
Des scientifiques suédois ont analysé 18 catastrophes maritimes au cours desquelles les hommes se sont principalement préoccupés de leur propre survie.
Les enfants passent d'abord ? Un mythe, selon des scientifiques suédois, qui ont publié leurs conclusions lundi 30 juillet après avoir analysé 18 catastrophes maritimes au cours desquelles les hommes se sont principalement préoccupés de leur propre survie.
Le naufrage du Titanic, durant lequel 70% des femmes et des enfants ont survécu contre 20% des hommes, est une exception à la règle, affirment Mikael Elindera et Oscar Erixson de l'Université d'Uppsala, en Suède, qui ont étudié le taux de survie de 15 000 naufragés entre 1852 et 2011.
Dernier exemple en date : le naufrage du Costa Concordia
Les hommes à bord d'un navire en perdition ont généralement deux fois plus de chances de survie que les femmes, tandis que les enfants sont encore plus mal lotis que ces dernières.
Dernier exemple en date : le naufrage du Costa Concordia, début 2012, où le capitaine italien avait abandonné le paquebot, laissant derrière lui 4 200 passagers, dont 32 ont trouvé la mort.
Selon l'étude suédoise, ce comportement n'est pas vraiment inhabituel, puisque les membres d'équipage "ont un taux de survie plus haut que les passagers, et que seuls neuf capitaines sur 16 ont coulé avec leur navire".
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