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Un artiste norvégien mange sa propre hanche et raconte son repas "très agréable"

Alexander Selvik Wengshoel a dégusté un peu de sa propre chair avec un gratin de pommes de terre et un verre de vin. Son articulation lui avait été retirée il y a quelques années au profit d'une prothèse.

Article rédigé par Camille Caldini
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Planche radiologique montrant le bassin et les hanches d'une femme. (MEDIA FOR MEDICAL / UNIVERSAL IMAGES GROUP EDITORIAL / GETTY IMAGES)

Sa propre chair avait un goût de "mouton sauvage, comme un animal qui aurait mangé des champignons dans la montagne". L'artiste conceptuel norvégien Alexander Selvik Wengshoel, décrit ainsi son repas, selon le site d'information The Local (article en anglais).

Lors de l'exposition de son travail de fin d'études, ce jeune diplômé de l'Académie d'art contemporain de Tromsø (Norvège), âgé de 25 ans, a révélé qu'il avait mangé sa propre hanche, dans le cadre de son travail artistique, quelques années plus tôt. L'articulation, déformée de naissance, lui avait été retirée au profit d'une prothèse. Le jeune artiste avait réussi à convaincre ses chirurgiens de le laisser filmer l'opération et de conserver sa hanche, qu'il affirmait vouloir exposer.

"C'est devenu quelque chose de romantique"

En nettoyant l'os, Alexander Selvik Wengshoel est alors pris d'une "lubie". "Je devais faire bouillir le tout, pour arriver à l'os, j'ai commencé à gratter la chair et me suis dit : 'Pourquoi pas ?'", raconte-t-il. "Je me suis préparé un dîner pendant que ma petite amie travaillait et j'étais décidé à passer un très agréable moment", ajoute-t-il, précisant qu'il avait accompagné cette toute petite quantité de viande de gratin de pommes de terre et d'un verre de vin.

Pour l'artiste, il s'agissait d'un "processus naturel" pour en finir avec cette hanche qui l'avait longtemps fait souffrir. "C'est devenu quelque chose de romantique", ajoute-t-il, ravi d'avoir pris sa revanche. Interrogé tout de même sur la véracité des faits, Alexander Selvik Wengshoel laisse planer un doute : "Je n'ai pas à convaincre qui que ce soit. Soit vous y croyez et il peut y avoir une discussion, soit vous n'y croyez pas."

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