Les femmes plus stressées que les hommes après avoir lu des mauvaises nouvelles
C'est ce qui ressort d'une étude canadienne sur l'impact des informations parues dans la presse sur notre cerveau.
SCIENCES – Mesdames, sautez les rubriques faits divers de vos journaux ! D'après une étude canadienne publiée mercredi 10 octobre, dans la revue scientifique PLOS One (lien en anglais), les femmes produisent davantage d'hormones de stress lorsqu'elles lisent des mauvaises nouvelles dans les magazines. Ce qui n'est pas le cas des hommes.
L'équipe de chercheurs, qui souhaitait étudier l'impact des informations médiatiques sur le cerveau, a formé quatre groupes : un premier groupe de femmes et un premier d'hommes ont lu des informations négatives, tandis qu'un deuxième groupe de femmes et un second d'hommes lisaient des informations neutres. Tous ont ensuite été soumis à un test de résistance au stress. Durant l'expérience, les chercheurs ont recueilli la salive des cobayes, relate le blog Globule et téléscope de Slate.fr.
Les résultats montrent que le niveau de cortisol, aussi appelée hormone de stress, bondit chez les femmes ayant lu de mauvaises nouvelles. Elles présentent donc une plus grande sensibilité aux situations stressantes. Selon l'une des chercheuses citées par la BBC, les mauvaises nouvelles "rendent les femmes plus réactives et affectent leurs réponses psychologiques" après coup. Un bémol tout de même : l'étude n'a été menée que sur 60 personnes, tous sexes confondus.
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