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Une unité "à la base" plutôt que "la fête à Macron" : les militants syndicaux réfléchissent à la prochaine action

Malgré les violences en marge des défilés du 1er-Mai à Paris, la détermination des opposants aux projets gouvernementaux semble intacte, mais leur prochaine démonstration ne passera pas forcément par le rendez-vous "insoumis" du 5 mai. 

Article rédigé par Raphaël Ebenstein
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La manifestation à Paris du 1er mai 2018, pour la Fête du Travail.  (MUSTAFA YALCIN / ANADOLU AGENCY / AFP)

Les violences commises en marge des défilés du 1er-Mai à Paris ont laissé des manifestants amers, mais toujours aussi déterminés à s'opposer à la politique d’Emmanuel Macron. Reste à savoir par quel moyen. 

Le rendez-vous du 5 mai ne fait pas l'unanimité

Certains participants ont déjà prévu de rejoindre le 5 mai, à Paris, les rangs du rassemblement pour "faire la fête à Macron", un rendez-vous initié par le député de La France insoumise (LFI) François RuffinEn revanche, d’autres manifestants vont éviter ce prochain rassemblement, comme Laurence, enseignante et militante à la FSU. "Faire la fête à Macron, c’est un mot d’ordre qui me gêne un peu, parce qu’il faut aussi mettre en avant ce que l’on porte comme projet", indique-t-elle, bien décidée à défendre cet "autre projet de société".

On n’est pas dans le dégagisme.

Laurence, militante FSU

à franceinfo

L’idée serait donc d’organiser une nouvelle journée interprofessionnelle de mobilisation afin de faire converger les luttes. Peu importe si les secrétaires généraux des syndicats ne réussissent pas à se mettre d’accord, estime Frédéric de l'union syndicale Solidaires. "Que les leaders syndicaux se retrouvent en tête ou pas, c’est secondaire", affirme-t-il. 

L’important, c’est l’unité à la base.

Frédéric, adhérent à Solidaires

à franceinfo

Ce militant syndical est convaincu que si les équipes syndicales, "à la base, travaillent ensemble", elles peuvent faire bouger les choses. "Ça, on y croit", lance-t-il.  

Après le 1er-Mai, quel calendrier pour les opposants à la politique gouvernementale ? - un reportage de Raphaël Ebenstein

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