Une unité "à la base" plutôt que "la fête à Macron" : les militants syndicaux réfléchissent à la prochaine action
Malgré les violences en marge des défilés du 1er-Mai à Paris, la détermination des opposants aux projets gouvernementaux semble intacte, mais leur prochaine démonstration ne passera pas forcément par le rendez-vous "insoumis" du 5 mai.
Les violences commises en marge des défilés du 1er-Mai à Paris ont laissé des manifestants amers, mais toujours aussi déterminés à s'opposer à la politique d’Emmanuel Macron. Reste à savoir par quel moyen.
Le rendez-vous du 5 mai ne fait pas l'unanimité
Certains participants ont déjà prévu de rejoindre le 5 mai, à Paris, les rangs du rassemblement pour "faire la fête à Macron", un rendez-vous initié par le député de La France insoumise (LFI) François Ruffin. En revanche, d’autres manifestants vont éviter ce prochain rassemblement, comme Laurence, enseignante et militante à la FSU. "Faire la fête à Macron, c’est un mot d’ordre qui me gêne un peu, parce qu’il faut aussi mettre en avant ce que l’on porte comme projet", indique-t-elle, bien décidée à défendre cet "autre projet de société".
On n’est pas dans le dégagisme.
Laurence, militante FSUà franceinfo
L’idée serait donc d’organiser une nouvelle journée interprofessionnelle de mobilisation afin de faire converger les luttes. Peu importe si les secrétaires généraux des syndicats ne réussissent pas à se mettre d’accord, estime Frédéric de l'union syndicale Solidaires. "Que les leaders syndicaux se retrouvent en tête ou pas, c’est secondaire", affirme-t-il.
L’important, c’est l’unité à la base.
Frédéric, adhérent à Solidairesà franceinfo
Ce militant syndical est convaincu que si les équipes syndicales, "à la base, travaillent ensemble", elles peuvent faire bouger les choses. "Ça, on y croit", lance-t-il.
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