Pitié-Salpêtrière : le rétropédalage du gouvernement
Une bataille de mots et de versions a eu lieu autour de l'affaire de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, même si Christophe Castaner est resté silencieux.
Mercredi 1er mai, quelques heures après les incidents de la Pitié-Salpêtrière, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, accuse : "Les gens ont attaqué un hôpital, des infirmières ont dû préserver le service de réanimation", a-t-il déclaré. Le ministre est catégorique, l'hôpital a été attaqué. Jeudi 2 mai, le directeur de l'APHP, Martin Hirsch, est sur la même ligne et annonce qu'il va porter plainte. Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, s'est également rendue à l'hôpital, mais elle se montre beaucoup plus prudente. "Une enquête est en cours (...) je ne suis pas là pour qualifier les circonstances de cette tentative d'intrusion", déclare-t-elle.
"Il est incompétent"
L'opposition, à droite comme à gauche, multiplie les critiques. "C’est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, monsieur Castaner ne sert à rien, il est incompétent", fustige Ugo Bernalicis, de La France insoumise. Éric Ciotti, des Républicains, estime que le ministre s'est "montré incapable" de "protéger les Français" et qu'il devrait "rester dans son rôle plutôt que d'essayer de commenter ou d'ouvrir des débats".
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