Manifestation du 1er-Mai : Les Républicains et le FN ciblent Emmanuel Macron après les violences à Paris
Plusieurs commerces ont été saccagés et plusieurs véhicules ont été incendiés en marge de la manifestation parisienne. 200 personnes ont été interpellées.
Les principaux leaders de l'opposition demandent des comptes à Emmanuel Macron après les violences qui ont éclaté lors du traditionnel défilé du 1er-Mai. Dans l'après-midi, plusieurs commerces ont été saccagés et plusieurs véhicules ont été incendiés en marge de la manifestation parisienne.
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"Une faillite de l'Etat régalien"
De son côté, Laurent Wauquiez, président des Républicains, a regretté sur Twitter de "terribles images pour notre pays". "Faillite de l'État régalien. Il est urgent de rétablir l'autorité: soutien total à nos forces de l'ordre qui font face à ces voyous", a ajouté le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Terribles images aujourd'hui pour notre pays. Faillite de l’État régalien. Il est urgent de rétablir l’autorité : soutien total à nos forces de l’ordre qui font face à ces voyous. #1erMai
— Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) 1 mai 2018
L'une des porte-parole des Républicains, Lydia Guirous, a quant à elle raillé Emmanuel Macron, en déplacement en Australie. D'après elle, le chef de l'Etat "continue son road show de banquier d'affaires en Australie en oubliant les Français et leur sécurité qui est pourtant sa mission première".
Marine Le Pen accuse le gouvernement de "complicité"
Marine Le Pen a aussi eu des mots très dur visant le gouvernement. "Ces milices d'extrême gauche devraient être dissoutes depuis bien longtemps. Mais le problème, c'est que le pouvoir de gauche fait preuve à leur égard d'une mansuétude et maintenant on peut presque dire d'une complicité", a dénoncé la présidente du Front national.
Inacceptable saccage de Paris par les milices d’extrême-gauche, galvanisées par le laxisme du pouvoir. Il est temps de frapper fort sur ces agitateurs professionnels ! MLP #1erMai #Austerlitz
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 1 mai 2018
Florian Philippot, président des Patriotes, a pour sa part laissé entendre dans un tweet que "le gouvernement a refusé d'anticiper" le "déferlement de violence", "à en croire plusieurs syndicats policiers", qu'il n'a pas nommés.
Face à environ 1 200 personnes encagoulées de la mouvance radicale d'extrême gauche des "black blocs" recensées par la Préfecture de police, la police a fait usage de tirs de gaz lacrymogènes et de deux lanceurs d'eau. 200 personnes ont été interpellées, selon un bilan provisoire communiqué par la préfecture.
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