1er-Mai : un dispositif policier exceptionnel
La veille du 1er-Mai, le dispositif policier a été renforcé dans toute la France. Des "gilets jaunes" et des Black blocs ont appelé à faire de Paris la capitale de l'émeute.
Des hôteliers qui se barricadent derrière des planches de contre-plaqué et des commerçants pris d'inquiétude et d'appréhension. Mercredi 1er mai, ils auront ordre de baisser le rideau. Christian Noël a du mal à cacher son désarroi de devoir fermer sa concession Renault. L'année dernière a été un 1er-Mai très mouvementé pour le commerçant. Il y a un an, sa concession avait été incendiée à Paris. Un peu plus loin, c'est un fast-food qui a été saccagé. À chaque fois l'oeuvre de manifestants radicaux formant un Black bloc.
En face, les forces de l'ordre ont parfois paru débordées. Des scènes de chaos en plein Paris que craint de revivre mercredi le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner. Selon lui, "1 000 à 2 000 activistes radicaux possiblement renforcés d'individus venant de l'étranger pourraient tenter de semer le désordre et la violence."
Des zones entières interdites de manifestations
Pour limiter les risques, le dispositif policier est conséquent. Sur le terrain, 7 400 policiers et gendarmes seront mobilisés. C'est cinq fois plus que l'an dernier. Un dispositif mobile composé entre autres de motards et d'équipes d'intervention rapide capables en quelques instants d'interpellations ciblées et musclées. Des zones entières seront interdites aux rassemblements à Paris. Les manifestations autorisées seront systématiquement encadrées.
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