Ils sont arrivés par petits groupes, et se sont imposés en tête du cortège. Ils étaient plus d'un millier de casseurs lorsque les premières violences ont éclaté. Mais qui sont ces casseurs ? On les appelle aujourd'hui les Black Blocks. Sous cette bannière se retrouve toute une mouvance de groupuscules violents d'extrême gauche. Ils sont quelques milliers en France, ils rejettent le capitalisme, prônent la lutte contre l'État et ses institutions, au premier rang desquelles, la police. "Une journée en enfer"La police avait-elle prévu ces débordements ? Les pouvoirs publics savaient que cette manifestation du 1er-Mai risquait de dégénérer. Hier, la préfecture de police avait même publié un communiqué de presse : "Un mouvement inter luttes appelle sur les réseaux sociaux à faire vivre 'une journée en enfer' aux représentants de l'État". Pouvait-on éviter ces violences ? Ce mardi 1er-Mai au soir, certains syndicats de police mettent en cause le manque de réactivité des pouvoirs publics. Le préfet de police répond ce soir qu'il a donné consigne aux forces de l'ordre d'intervenir dès le début des violences.