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Décès du cinéaste Georges Lautner

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Article rédigé par franceinfo
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En 1963, Georges Lautner ne se doutait pas qu'il réalisait un des films cultes du cinéma français. Une bande de copains qui deviendront les tontons flingueurs de l'audience. Puis il y aura "Les Barbouzes", "Ne nous fâchons pas", "Le Pacha". Il a su sublimer les mots d'Audiard, cadrer les visages de Blier, Ventura, Gabin et Belmondo. Un réalisateur au service du cinéma populaire qui, pour lui, n'était pas un gros mot.

Un film culte, des répliques, que les Français connaissent encore 50 ans après.

Laisse-nous te dire que tu te prépares des nuits blanches, des migraines, des nervous breakdown, comme ont de nos jours.

C'est le privilège de quelques rares réalisateurs. Georges Lautner étaient de ceux-là. surpris encore il y a quelques mois du succès des "Tontons fligueurs".

C'est un truc totalement inattendu. Dans quelque chose qu'on fait dans la vie, il y a tout d'un coup une étincelle et un feu qui dure. Je m'en réjouis. C'est un feu qui me réchauffe et qui ne me brûle pas.

Venantino Venantini jouait dans le film en 1963. Il est très ému ce matin.

C'était comme un fils pour moi. Comme un père et comme un fils.

Les "Tontons", "Ne nous fâchons pas", Georges Lautner a réalisé une quarantaine de films. Son premier succès en 1961 "L'Oeil du Monocle", sera suivi du "Monocle rit jaune". Espionnage, action, comédies parodiques, en 1964, le film "Les barbouzes" réunit une fois de plus les acteurs fétiches de Lautner. Il y a Lino Ventura, Francis Blanche et Bernard Blier. Son fils, Bertrand Blier, était l'assistant de Lautner.

Le secret de ses films, c'était qu'il était un homme qui aimait rire. C'est pour ça qu'il a connu des succès avec des films comme "Les tontons flingueurs" ou d'autres. Il avait la porte grande ouverte pour se marrer tout le temps.

Sur les "Barbouzes", il engage une jeune actrice, Mireille darc. Il va lui offrir quelques très beaux rôles, dans "La grande sauterelles" ou encore "La valise".

C'est un film particulier.

Les années 80 sont la décennie Belmondo. Ces films attirent jusqu'à 5 millions de spectateurs. Ils sont épatés par les prouesses de l'acteur.

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