D-Day : la reine Elizabeth II à l'honneur
Nombre de pays étaient à l'honneur lors de ces cérémonies dont la Grande-Bretagne. On a d'ailleurs entendu ce matin, à deux pas de la Conciergerie à Paris, des "Vive la reine" alors qu'Elizabeth Il se promenait dans les allées du marché aux fleurs. A ses côtés le Président qui l'a ensuite raccompagnée jusqu'à son avion.
"Vive la reine" en plein Paris. Décidément, cette souveraine-là a quelque chose de spécial. Pour elle, la délégation officielle arpente un marché aux fleurs, pour elle on choisit des roses assorties à sa robe. Pour elle, le Président lui-même est prêt à tous les efforts. Toujours le même pas tranquille, toujours accompagné de son époux le duc d'Edimbourg, toujours cette tenue, voire retenue qui séduit tant les Français.
Pour nous, c'est un peu une mascotte. Il y a un côté attachant.
C'est peut-être la dernière occasion de la voir, comme elle revient tous les 10 ans en France.
C'est vraiment fabuleux de savoir qu'elle est super bien reçue.
Point d'orgue de ce séjour de trois jours: ce dîner donné hier soir en son honneur à l'Elysée. Robe scintillante pour l'occasion et discours en français.
Je me rappelle le plaisir que j'ai eu à découvrir ce beau pays pour la première fois et à cultiver à mon tour une grande affection pour le peuple français.
Les honneurs de la République, jusqu'à l'aéroport. Elizabeth Il a achevé ce midi sa 5e visite d'Etat en France en 62 ans de règne et laisse cette fois une trace indélébile: le marché aux fleurs parisien qu'elle affectionne tant porte désormais son nom.
Autre image du jour, celle du secrétaire d'Etat John Kerry qui était à Saint-Briac, en Bretagne. Sa famille y possède toujours un manoir que son grand-père maternel avaü avait fait construire dans les années 20. Sa mère, née à Paris, fut également infirmière durant la Seconde Guerre mondiale. Le chef de la diplomatie américaine a déposé une gerbe de fleurs devant le monument aux morts de la ville. A New York, l'amitié franco-américaine a également été honorée avec un million de pétales de roses jetés au-dessus de la Statue de la Liberté. Un cadeau fait par la France et inauguré en 48 heures dé célébrations et un président français qui en était le chef d'orchestre. On prend la direction de l'Elysée. Bonsoir Valérie Astruc. Malmené dans les sondages sur les questions intérieures, François Hollande espère-t-il que ces commémorations auront un impact positif sur sa popularité?.
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