Cyclisme : Laurent Jalabert, soupçon de dopage en 1998
Bienvenue à tous. D'abord donc, un ex-champion qui jette l'eponge. Laurent Jalabert ne commentera pas le Tour de France cette année. A trois jours du départ, il est rattrape par une affaire de dopage. Dans un instant, il s'explique sur cette décision et sur cette affaire.
C'est terrible ! Dans la chute, Jalabert.
Jalabert a connu la chute en 1994, lors d'une arrivée sur le Tour. Depuis hier, c'est la chute d'une idole. Jalabert se serait dopé à l'EPO sur le Tour 98. Il a un palmarès imposant, vainqueur de classiques, du Tour d'Espagne, numéro 1 mondial entre 1995 et 1998.
Je le jure.
C'est la règle des commissions d'enquête, merci.
Le 15 mai dernier, devant la commission sénatoriale qui juge de l'efficacité de la lutte antidopage, Jalabert affirmait qu'il avait peut-être été dopé sans le savoir par le médecin de son équipe.
Nous étions soignés. De quelle manière ? De façon illégale ? Je n'en ai pas la certitude. Pas plus que c'était de façon vraiment légale.
Le 22 juillet 1998, à l'issue de cette étape pyrénéenne, des traces d'EPO sont retrouvées dans ses urines. Selon un spécialiste du dopage, il est impossible qu'un coureur subisse ce genre d'injections sans en être informe.
L'EPO seule, ça marche pas. Il faut prendre de la vitamine B9 pour absorber le fer. Il y a tout un protocole qu'on est oblige d'expliquer pour que Ie coureur le suive correctement.
En 1998, Jalabert appartenait a l'équipe espagnole Once. Le manager à la réputation sulfureuse était Manolo Saiz, cité dans plusieurs affaires de dopage. 1998, c'est l'année de l'affaire Festina. Le nom de Jalabert a fait son apparition hier dans la liste des dopés.
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