: Vidéo Une journée avec Guillaume Diop, danseur étoile à l'Opéra de Paris

Il commence la danse à 4 ans pour copier sa sœur puis se dirige à 8 ans vers le classique. À cette époque, il explique alors que le fait de conscientiser le fait qu’être danseur pouvait être un métier lui prend du temps. “J’avais vraiment envie de le faire. J’étais quelqu’un de, quand même, très scolaire. J’aimais les études, j’avais envie d’être médecin. Je me suis vraiment dit : ‘OK, maintenant, Guillaume, tu te donnes les moyens pour être danseur à l’Opéra.’” Et ses efforts finissent par payer puisqu’il est nommé étoile en mars dernier, faisant de lui le premier danseur étoile noir à décrocher ce titre : “Je n’ai pas l’impression d’avoir digéré encore toutes les informations qui viennent avec cette nomination. Je suis content que ça arrive, je suis content pour les générations futures, pour les enfants qui peuvent se reconnaître en moi et qui ont ce que, finalement, moi, je n’ai pas eu. C’est en ça que je trouve ça génial.”

“On a toujours cette pression de l’âge”

Dans cette journée confidence, il évoque aussi sa santé, en tant que danseur, notamment sa fracture de fatigue au tibia. “J’ai trop poussé dessus, et comme ma situation était quand même anxiogène, dans le sens où je faisais des rôles, on me donnait des opportunités, j’avais l’impression que je ne pouvais pas laisser passer ma chance. La carrière d’un danseur est courte et on a toujours cette pression de l’âge au-dessus de nous. Et du coup, on a toujours ce truc un peu de stress où on a toujours peur un peu de rater le bon moment, tu vois, ou de rater sa chance.”