: Vidéos Festival de Cannes : les trois moments à retenir de la cérémonie d'ouverture de cette 75e édition
La remise de la Palme d'honneur à Forest Whitaker, le message vidéo de Volodymyr Zelensky, le discours de Vincent Lindon... La première soirée de cette 75e édition a été ponctuée de moments d'émotion.
La 75e édition du Festival de Cannes s'est ouverte, mardi 17 mai au soir, sur fond de guerre en Ukraine et entre deux vagues de l'épidémie de Covid-19, avec la première montée des marches du jury et la projection du dernier film de Michel Hazanavicius. Franceinfo vous résume les moments forts de la soirée.
1La remise de la Palme d'honneur à Forest Whitaker
L'acteur et réalisateur américain Forest Whitaker a reçu la Palme d'honneur du festival, qui salue l'ensemble de sa carrière. "Tout au long de mes quatre décennies de carrière, j'ai cherché ce que je suis en tant que personne, et ce qui nous relie tous dans la lumière de chaque personnage. Mon métier d'acteur m'a mieux fait prendre conscience du monde", a-t-il déclaré.
2Le discours de Vincent Lindon, président du jury
"J'ai essayé d'écrire un texte parce que c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour arriver à parler. Seul, réduit à moi-même sous les feux de la rampe, condamné à la liberté, je suis profondément ému, fier et bouleversé de conduire ce jury exceptionnel", a déclaré Vincent Lindon, président du jury, lors de la cérémonie d'ouverture.
"Pouvons-nous faire autre chose qu'utiliser le cinéma, cette arme d'émotion massive, pour réveiller les consciences et bousculer les indifférences ?", a-t-il aussi ajouté.
3Le discours du président ukrainien Volodymyr Zelensky
Pendant près de dix minutes, le président ukrainien a dénoncé la guerre que mène la Russie en Ukraine et appelé le monde du cinéma à ne pas se taire. "Il nous faut un nouveau Chaplin qui prouvera que le cinéma n'est pas muet" face à la guerre, a notamment déclaré Volodymyr Zelensky, via vidéo.
"Nous allons continuer de nous battre, nous n'avons pas d'autre choix (...) Je suis persuadé que le 'dictateur' va perdre", a-t-il déclaré face au gratin du cinéma mondial, en référence au président russe Vladimir Poutine et au film de Charlie Chaplin, qu'il a plusieurs fois cité. Son apparition a suscité la surprise dans la salle et une ovation du public.
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