Twitter a offert un échange étonnant, mercredi 28 juillet, entre le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, et l'ancienne star de téléréalité, Nabilla Vergara. La vedette s'est faite épinglée pour une vidéo publiée en 2018 sur ses réseaux sociaux où elle fait la promotion d'une monnaie virtuelle, sans jamais préciser qu'elle est rémunérée pour cette publicité. Une méthode illégale, qui va coûter une amende de 20 000 euros à l'influenceuse, qui accepte sa sanction : "je ne suis pas au-dessus des lois et j'assume les conséquences de mes actes."Un coup de pied dans la fourmilièreLa répression des fraudes met un coup de pied dans la fourmilière des réseaux sociaux et de son business avec cette amende. "On touche du doigt quelque chose qui dépasse assez largement les pouvoirs publics qui est cette explosion du marketing, de l'influence et de ces transformations qui se sont accélérés avec la crise Covid", explique Eric Briones, auteur du livre Le choc Z. Beaucoup de nouveaux influenceurs ignorent comment être dans la légalité, et à l'image de Nabilla, réclament un encadrement plus strict de leur métier.