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"Gégé", ex-candidat de "Koh-Lanta", condamné pour agressions sexuelles

Les faits remontent à 2011 et concernent six mineures. L'homme nie les faits et a annoncé son intention de faire appel.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 20/03/2015 19:08 Mis à jour le 20/03/2015 20:01

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Capture d'écran de l'Arche féline, parc animalier où se sont déroulés les faits pour lesquels Gérard Icardi a été condamné vendredi 20 mars 2015, à Evreux (Eure).  ( GOOGLE STREET VIEW / FRANCETV INFO ) — Capture d'écran de l'Arche féline, parc animalier où se sont déroulés les faits pour lesquels Gérard Icardi a été condamné vendredi 20 mars 2015, à Evreux (Eure). ( GOOGLE STREET VIEW / FRANCETV INFO )

Il était l'un des candidats vedettes de la saison 11 de "Koh-Lanta", l'émission de télé-réalité diffusé sur TF1. "Gégé", de son vrai nom Gérard Icardi, âgé de 69 ans, a été condamné à deux ans de prison avec sursis pour agressions sexuelles sur six jeunes filles mineures, vendredi 20 mars, par le tribunal correctionnel d'Evreux (Eure). L'affaire remonte à janvier 2011, lorsque des jeunes filles ont effectué un stage dans son parc animalier, selon le site Normandie actu.

Sa peine est assortie d'une mise à l'épreuve qui comprend une obligation de soins, l'indemnisation des victimes, l'interdiction de tout contact avec elles ou avec des mineurs, ainsi que l'inscription au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (Fijais). Il devra également verser, à trois des victimes, entre 500 et 600 euros pour le préjudice moral, précise Normandie actu.

"Cette affaire est montée de toutes pièces"

Gérard Icardi a déclaré vendredi au Figaro télé qu'il allait faire appel de ce jugement. Il dispose de dix jours. Le sexagénaire nie les faits. Il affirme que "cette affaire est montée de toutes pièces". "Je veux qu'on m'écoute : je jure sur la tête de mon fils qui est mort l'an dernier que je n'ai rien fait. Je suis innocent", clame-t-il dans Le Figaro télé. "On me traite pire que DSK alors que je n'ai rien fait. (...) Je n'ai même plus le droit de travailler. M'obliger à fermer mon parc animalier, c'est insupportable", ajoute-t-il.