Cyril Hanouna contre le magazine "Society": le match en quatre actes
L'animateur de "Touche pas à mon poste" sur D8 n'a pas digéré l'enquête qui lui est consacrée dans le magazine.
Après Charlie Hebdo, au tour du magazine Society de brocarder Cyril Hanouna. Dans son dernier numéro paru vendredi, le quinzomadaire publie une longue enquête, plutôt à charge, sur l'animateur de Direct 8.
Comme d'habitude, Cyril Hanouna a répliqué sur les réseaux sociaux et à l'antenne, fort de son fan-club. Récapitulatif en quatre actes d'une controverse suivie de près par les admirateurs de "Baba" (surnom de la star incontestée de "Touche pas à mon poste", son émission quotidienne).
Acte 1. Le portrait au vitriol dressé par "Society"
Vendredi 4 mars, le magazine Society consacre un article de huit pages à l'animateur. Il brosse un portrait de Cyril Hanouna en patron tyrannique, comme l'atteste cet extrait publié dans Libération et attribué à "une source anonyme" : "Il me disait 'T’as rien compris, t’es qu’une merde, si t’es pas content je te vire demain, c’est moi le vrai roi du groupe Canal !'"
Quant à l'émission "Touche pas à mon poste" ("TPMP" pour les intimes), elle serait devenue un enfer : "Je me demande comment on va faire pour terminer la saison, confie une autre source. C’est horrible mais, dans la boîte, plus personne n’a envie de faire "TPMP". Chaque soir, on y va en traînant les pieds parce qu’on sait que quelqu’un en plateau va se prendre une plume dans le cul et qu’un mec de la rédaction se fera engueuler parce que ça ne sera pas la bonne couleur de plume."
Acte 2. Hanouna réagit sur les réseaux sociaux
La meilleure défense, c'est l'attaque : celle-ci ne tarde pas. Samedi 5 mars, la vedette de D8 réagit sur les réseaux sociaux. Cyril Hanouna balaie les "bêtises" contenues dans l'article de Society et envoie à ses fans ce message d'amour : "Il n'y a que vous qui comptez." Tweet reçu cinq sur cinq, dupliqué 2 000 fois ... et "liké" 6 500 fois.
Bonjour mes amours!Même si on raconte pleins de bêtises, sachez que tant que vous êtes là, on ne lâchera rien! Il n y a que vous qui comptez
— Cyril Hanouna (@Cyrilhanouna) 5 mars 2016
Pour être sûr d'être bien compris, l'animateur enfonce le clou. Premier point : l'article "raconte des conneries". Deuxième point : il "aime très fort" son public et c'est l'essentiel.
Tant qu'on raconte des conneries sur moi c est qu il n y a rien de grave dans le monde! #jevousaimetresfort
— Cyril Hanouna (@Cyrilhanouna) 5 mars 2016
Enfin, Cyril Hanouna relaie des tweets de soutien, en particulier un message de sa consœur Enora Malagré.
Triste de la méchanceté de cert1 journalistes contre @Cyrilhanouna qui rend juste les gens heureux #lynchage C'est trop! C'est faux! Merde!
— Enora Malagré (@EnoraMofficiel) 5 mars 2016
Acte 3. Hanouna réagit dans son émission
Phase ultime : l'animateur, comme toujours, réplique en direct à ses détracteurs à l'antenne. Lundi 7 mars, Cyril Hanouna montre aux spectateurs de Touche pas à mon poste ses échanges cordiaux de SMS avec Marc Beaugé, le rédacteur en chef du magazine. Puis il assène :
J'ai passé deux heures avec lui, j'ai fait l'interview et je ne retrouve rien dans le papier.
Sur le plateau, les collaborateurs de l'émission défendent l'animateur et assurent que l'ambiance est excellente en coulisses. Quant à Julien Courbet, il voit dans les attaques de Society, rapporte Sud-Ouest. "La rançon de la gloire : vous emmerdez tout le monde parce que vous avez du succès !" A réécouter ici :
Acte 4. Soupçonné d'être la "taupe", Bertrand Chameroy quitte l'émission
La nouvelle a été annoncée sur le blog de Jean-Marc Morandini mardi soir. Soupçonné d'être la "balance" qui a donné des informations au magazine Society, le chroniqueur Bertrand Chameroy a annoncé en direct lors de "Touche pas à mon poste" qu'il "quittait l'émission".
"Ce métier, ça a toujours été ma passion. Je ressens moins de plaisir et je suis gêné par les articles et tout ce qu'il y a autour. Et je veux prendre du recul", a-t-il dit.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.