Super Mascarade, le graff-héros qui nargue la biennale du Havre
Cette grande icône de 4 mètres n'est toutefois faite que de papier : le jeune homme, par respect pour le lieu, a préféré cette méthode à celle de la peinture, qu'il utilise habituellement. Ses personnages délirants ornent d'ailleurs plusieurs murs de la ville, qui reste intransigeante vis-à-vis de ces peintres sans musée. En effet, le centre-ville étant classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, la municipalité refuse toute concession aux graffeurs, qui s'exposent donc à de lourdes amendes en y exerçant leur art.
Leur indignation est également proportionnelle au budget que la ville consacre chaque année à la Biennale d'Art Contemporain, événement perçu comme plus conventionnel et commercial. Pourtant, Le Havre est et a été le fief de nombreux street artists, dont le fameux Jace, qui y a semé plusieurs de ses gouzous.
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