: Vidéo "20h30 le dimanche" : le portrait du chanteur Enrico Macias
"J’ai quitté mon pays / J’ai quitté ma maison…" En 1961, Enrico Macias doit laisser derrière lui l’Algérie, sa terre natale. A 80 ans, il sort un nouvel album qui puise notamment dans ses racines musicales arabo-andalouses, déchirantes, fraternelles, inoubliables… Extrait du magazine "20h30 le dimanche" du 3 février 2019.
Le chanteur et auteur-compositeur Enrico Macias, qui était sur le plateau du magazine "20h30 le dimanche" (Facebook, Twitter, #20h30LD), animé en direct par Laurent Delahousse, fête ses 57 ans de carrière à l'occasion de la sortie de son nouvel album Enrico Macias & Al Orchestra, dans lequel il revisite ses grandes chansons.
Le musicien de 80 ans répète encore avec son fils Jean-Claude au piano : "Ses critiques valent de l’or parce que cela me permet d’évoluer, de grandir encore… malgré mon âge." Un artiste qui a toujours été positif, même à ses débuts en 1961 quand il quitte l’Algérie pour tout reconstruire. Enrico chante alors : J’ai quitté mon pays / J’ai quitté ma maison… Il ne va pas lui falloir très longtemps pour devenir une vedette.
"On a gardé cette joie de vivre"
Huit ans après son arrivée en France, Enrico Macias est une star qui gère son image et prépare son cinquième Olympia. "Je crois que nous sommes un peu le soleil, pas seulement moi, mais tous les Méditerranéens, en particulier nous les pieds-noirs qui avons quand même souffert de quelque chose de dramatique. On a gardé cette joie de vivre", disait-il en 1970. Si ses tournées lui ont fait faire le tour du monde, Enrico Macias, natif de Constantine, n’a jamais pu remettre les pieds en Algérie.
"Ce qui a été important pour lui est d’avoir créer une sorte de pays un peu imaginaire et virtuel avec la musique", analyse son fils. Et depuis plusieurs années, il s’est replongé dans dans ses racines musicales arabo-andalouses. Pour son vingt-sixième Olympia, du 9 au 10 février 2019, Enrico Macias monte ainsi sur scène avec le collectif de musiciens franco-algériens Al Orchestra.
> Un portrait signé Marie Berrurier.
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