C'est en 1965 qu'il fonde sa première compagnie : la Compagnie Jérôme Savary qui deviendra en 1968 Le Grand Magic Circus et ses Animaux Tristes. Et depuis, ce grand"mélancomique" comme il se définissait, s'amusait à se vanter de ne savoir faire "que du Savary " comme dans cet extrait sur France Info en 2010.Jérôme Savary, c'était l'homme de la démocratisation du théâtre, des classiques dépoussiérés."C'était un peu Sacha Guitry" ( Michel Galabru)* Parmi ses derniers spectacles, un "Tartarin de Tarascon" pour France 2 avec Michel Galabru dans le rôle titre. Le comédien lui a rendu hommage en le comparant à Sacha Guitry :"C'est une grande perte parce que c'était un homme extrêmementoriginal. C'était un peu Sacha Guitry. Il était autant auteur que metteur en scène. Quelque fois,c'était amusant, il détournait un peu. C'était cocasse, poétique".La liste des spectacles monté par Jérôme Savary semble illimitée. Que ce soità Chaillot, à l'Opéra comique, au Théâtre Mogador ou sur les grandesscènes européennes comme la Scala de Milan. "D'Artagnan", "LeBourgeois Gentilhomme", "Le songe d'une nuit d'été", "Fregoli", "Lesrustres", "La nuit des rois", "La mégère apprivoisée", "Aruro Ui","Pierre Dac, mon maître soixante-trois", les comédies musicales "Zazou","Marilyn Montreuil""Bye Bye Show Biz" avec le Grand Magic Circus,"Cyrano de Bergerac", "La femme du boulanger" et les comédies musicales"L'histoire du cochon qui voulait maigrir pour épouser Cochonette","Les aventures du cochon en Amazonie", "Cabaret" et "La légende deJimmy". Il était donc aussi demandé par les grandes scèneseuropéennes : la Scala de Milan avec "Anacréon ou l'amour fugitif", lefestival de Bregenz, en Autriche avec "La flûte enchantée", "Les contesd'Hoffman", "Carmen", Varsovie pour "Le Barbier de Séville", et leGrand Théâtre de Genève avec "Le périchole" en 1982, "La veuve joyeuse"en 1983, "Le voyage dans la lune" en 1985, "La vie parisienne" en1990)."Nous les artistes de scène, on s'en va sur la pointe despieds. Le jour où le rideau tombe pour la dernière fois on ne laisse que dessouvenirs..." disait Jérôme Savary.C'était dans *"La vie d'artiste racontée à ma fille. *