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Michèle Laroque à l'affiche de "Encore un instant" : "J'aime la douceur et je souffre un peu de la société actuelle"

Michèle Laroque est à l'affiche de la pièce "Encore un instant" mise en scène par Bernard Murat au théâtre Edouard VII à Paris. Invitée de Laurent Delahousse dans 20h30 le dimanche sur France 2, la comédienne dit son amour pour la comédie, son admiration pour Jacques Villeret et porte un regard inquiet sur la société d'aujourd'hui.
Article rédigé par Jean-Michel Ogier
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Michèle Laroque invitée de  20h30 le dimanche sur France2
 (France 2 / culturebox)

"Jolie femme, spirituelle, pétillante qui fait sourire et donne la pêche. Une femme épanouie, hors norme". C'est ainsi que les Français interrogés dans la rue considèrent Michèle Laroque. La comédienne sortait tout juste de la scène du Théâtre Edouard VII où elle joue aux côtés de François Berléand et Lionel Abelanski la pièce "Encore un instant". Une pièce "dense et riche en émotions". 


Michèle Laroque qui est montée sur scène dès l'âge de trois ans pour des spectacles de danse à Nice s'est sentie très tôt à l'aise sur scène, un peu chez elle.

Jacques Villeret me disait toujours qu'il se sentait mieux sur scène que dans la vie.

Enlever la peur

Michèle Laroque qui a aussi, depuis toujours, aimé rire et s'amuser est nostalgique d'une époque où les choses étaient plus douces : elle aurait aimé naître 20 ans avant, pour profiter de l'après-guerre. Si elle avait une baguette magique elle enlèverait la peur.
 

J'aime la douceur et aujourd'hui je souffre un peu de la société actuelle.

Jacques Villeret le modèle

Michèle Laroque est une travailleuse infatigable, comme lui fait remarquer son partenaire de scène François Berléand qui se demande comment elle arrive à tenir ce rythme, tout en restant de bonne humeur.

La comédienne se remémore ses débuts sur scène dans la pièce "C'est encore mieux l'après-midi". Elle y avait 10 lignes aux côtés de Jacques Villeret qui l'a beaucoup impressionnée et à qui elle doit beaucoup : "Il avait une grande connaissance de l'humain".

J'ai vu Jacques Villeret et ça équivaut à 10 ans de cours. Jouer sa vie sur scène chaque fois avec un respect du public...

Le tournant de l'accident

En retraçant son parcours de vie qui l'a amenée auTexas pour des études de Science économique et où elle a appris le théâtre, la ligne se brise en 1979 avec un accident de voiture dont Michèle Laroque mettra près de quatre ans à se remettre (un an sans pouvoir marcher).

C'est après l'accident que je me suis dit : j'ai failli mourir sans savoir si j'étais une bonne ou une mauvaise comédienne.

Le retour du public c'est merveilleux

Michèle Laroque redit son admiration pour Jacques Villeret qui fait partie de sa galaxie d'êtres chers, comme Pierre Palmade.
Comment vit-elle le fait que les comédiens n'appartiennent pas à une sorte d'aristocratie du cinéma?
 

C'est pas très important, ça ne me blesse pas parce qu'il faudrait avoir envie d'être blessée. On a un retour énorme et magnifique du public, c'est déjà merveilleux.


Autre personne importante dans la galaxie Laroque : sa fille Oriane Deschamps qu'elle a dirigée dans "Brillantissime" : "Elle a essayé de ne pas faire de comédie mais ça l'a rattrapée. Elle est belle... Je suis une maman très fière", conclut la comédienne fan de littérature qui va accueillir sur le plateau Delphine Le Vigan.

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