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"Meute" ou la délicate question de la réinsertion au TNP de Villeurbanne
C’est un sujet délicat que la Compagnie Le Grand Nulle Part a décidé de prendre à bras le corps : celui de la réinsertion et du difficile, voire de l’impossible pardon de la société à ceux qui ont fauté. "Meute" est une histoire d’expiation et de vengeance à la fois sombre et drôle, brutale et absurde. A voir et à méditer jusqu’au 8 février au Théâtre National Populaire de Villeurbanne.

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Reportage : M. Aïssou / J. Nouck-Nouck / D. Digard / O. Bodson
Peut-on et doit-on pardonner à ceux qui ont commis l’irréparable ? La société actuelle permet-elle vraiment la réinsertion ? Ces questions, les membres de la Compagnie lyonnaise Le Grand Nulle Part se la posent depuis un certain temps.
Après dix ans de prison pour un incendie criminel dans lequel deux personnes ont péri, Damien Lefèvre revient dans la petite ville où les faits se sont produits. Une petite ville où personne n’a oublié son crime et où le désir de vengeance va conduire au pire.
Peut-on et doit-on pardonner à ceux qui ont commis l’irréparable ? La société actuelle permet-elle vraiment la réinsertion ? Ces questions, les membres de la Compagnie lyonnaise Le Grand Nulle Part se la posent depuis un certain temps.
Travail d'enquête
Une réflexion qui a abouti à cette création, "Meute", fruit d’une résidence de la troupe au TNP et qui a nécessité un vrai travail d’enquête. Rencontres avec des magistrats, d’anciens surveillants de prison et des psychologues, l’auteure Perrine Gérard et la metteuse en scène Julie Guichard ont cherché à connaître la réalité de l’après-prison. Une réalité plutôt sombre qu’elles ont illustrée dans cette histoire aux confins de la tragédie grecque.Après dix ans de prison pour un incendie criminel dans lequel deux personnes ont péri, Damien Lefèvre revient dans la petite ville où les faits se sont produits. Une petite ville où personne n’a oublié son crime et où le désir de vengeance va conduire au pire.
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