Dans Je m’appelle Adèle Bloom, la jeune écrivaine se retrouve internée dans un asile psychiatrique et devra faire face à des expériences violentes avec pour seule évasion l’écriture. Un rôle et un destin qui ont touché Armelle Deutsch, qui incarne une Adèle Bloom prête à tout pour s’en sortir dans ce monde qui ne cesse de vouloir l’écraser : "À cette époque-là, on ne faisait pas beaucoup de différences entre une vraie folle et quelqu’un à part. Et moi, c’est ça qui m’a touchée". Une pièce qui mélange fiction et réalitéAu gré des scènes, on y croisera des personnages historiques comme Rose-Marie Kennedy, sœur cadette du président qui sera lobotomisée par le médecin Walter Freeman en 1941. Une volonté assumée par Franck Harscouët de mélanger la réalité et la fiction de cette époque trouble : "J’ai trouvé incroyable ce décalage entre un monde qui naissait et qui voulait tout bouffer. Et des perspectives psychiatriques qui, elles, ramenaient tout en arrière et qui n’avaient pas bougé depuis quasiment 100 ans." Je m’appelle Adèle Bloom sera en avant-première du 16 au 18 juin au Studio Hébertot à Paris dans le cadre du festival Phénix avant de prendre place au Festival OFF d’Avignon.