Le Café de la gare a 40 ans
Woodstock a 40 ans, le Café de la Gare aussi. Point commun ? Un désir de liberté, des choses à dire, un besoin de lâcher prise, un vent de tout est possible, une colère à exprimer sans cris.
C'est l'histoire d'une bande de mecs... Coluche, Patrick Dewaere, Romain Bouteille... Ils retapent un vieil atelier mécanique, pas très loin de la gare Montparnasse. Ils arrangent une petite salle de spectacle. Ils veulent jouer, ils aiment rire. Ils ont toute une bande de potes, Miou Miou, Henri Guybet, Rufus, Martin Lamotte, Gérard Lefèvre, Catherine Mitry, Gérard Depardieu. Ensemble ils définissent des règles qui n'en sont pas : pot commun pour les cachets, tirage au sort pour le prix des places : de 1 franc à l'équivalent d'une place de ciné, à la fin des représentations ce sera soupe pour tout le monde, comédiens comme spectateurs. Sur scène, tout est permis, surtout l'humour noir. La belle aventure collective commence. De discrets mécènes veillent sur ces grands ados : Georges Moustaki, Raymond Devos, Jean Ferrat, Jacques Brel, Pierre Perret, Jean Yanne, Hara Kiri... Comme pour Woodstock, certains sont morts, d'autres ont radicalement changé de route, quelques uns sont restés fidèles à l'esprit : Romain Bouteille poursuit la scène, écrit ses textes tendres et noirs, Sotha et Philippe Manesse veillent sur le Café...
La Mort, le moi, le noeud, mis en scène par Sotha est à l'affiche du Café de la Gare, à Paris.
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