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"Bienvenues en France" : sept demandeuses d'asile racontent leur exil
Raconter l'exil, le déracinement et la perte de son identité est l'incroyable défi qu'ont relevé sept femmes réfugiées, demandeuses d'asile. Hier soir, Elles sont montées sur scène à Amiens pour présenter "Bienvenue en France", une pièce de théâtre qui fera escale à Rennes le 27 novembre, dans le cadre du festival "Migrant'Scène" de la CIMADE.
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Reportage : C Ledezert / A. De Vecchi / C. Lebret
Elles ont quitté la Tchétchénie, le Congo, le Nigéria ou l'Arménie pour trouver refuge en France, rêvée en Eldorado, et pour construire une nouvelle vie, meilleure cette fois. Temitope, Sara, Maria, Vardoui, Esther, Noïmot et Petimat, âgées de 38 à 49 ans racontent à travers le personnage de Djira, (jeune exilée nouvellement arrivée en France) leur déracinement, l'errance, le choc des cultures et le traumatisme qui en découle. "Nous voulons montrer aux gens que nous souffrons aussi de tout ce que nous avons laissé. On a pas fait ça volontairement, ce sont des choses qui nous ont poussées à tout quitter, à tout abandonner (...) à l'âge que nous avons ce n'est plus l'âge des aventures", explique Sara, demandeuse d'asile congolaise.
Cette pièce de théâtre est le fruit d'un travail qui a débuté en janvier par le biais d'un atelier d'écriture. Avec le soutien du Cada de Dieppe, Centre d'accueil des demandeurs d'asile, elles ont d'abord couché sur le papier des mots qui racontent leur histoire, avant de monter sur les planches accompagnées par deux comédiennes du Collectif Vendredi 13. Très rapidement, l'atelier théâtre s'est imposé, comme un exutoire, un véritable refuge, une occasion de s'intégrer aussi. Comme en témoigne Noimot, demandeuse d'asile nigérianne : "Quand je suis arrivée en France, je n'avais personne, je n'étais personne. Mais maintenant je suis quelqu'un (...) parce que je joue, j'ai la possibilité de parler et de m'exprimer".
"Bienvenues en France" est donc née autour des traumatismes subis par les émigrés lorsqu'ils arrivent dans des territoires très souvent idéalisés. Ici les sept femmes racontent avec beaucoup de force et d'émotion des tranches de vie, leurs itinéraires de femmes déracinées mais aussi avec humour des anecdotes ubuesques qu'elles ont vécues. Une manière d'exorciser la douleur, de panser ses plaies et de croire en une vie meilleure.
Elles ont quitté la Tchétchénie, le Congo, le Nigéria ou l'Arménie pour trouver refuge en France, rêvée en Eldorado, et pour construire une nouvelle vie, meilleure cette fois. Temitope, Sara, Maria, Vardoui, Esther, Noïmot et Petimat, âgées de 38 à 49 ans racontent à travers le personnage de Djira, (jeune exilée nouvellement arrivée en France) leur déracinement, l'errance, le choc des cultures et le traumatisme qui en découle. "Nous voulons montrer aux gens que nous souffrons aussi de tout ce que nous avons laissé. On a pas fait ça volontairement, ce sont des choses qui nous ont poussées à tout quitter, à tout abandonner (...) à l'âge que nous avons ce n'est plus l'âge des aventures", explique Sara, demandeuse d'asile congolaise.
Cette pièce de théâtre est le fruit d'un travail qui a débuté en janvier par le biais d'un atelier d'écriture. Avec le soutien du Cada de Dieppe, Centre d'accueil des demandeurs d'asile, elles ont d'abord couché sur le papier des mots qui racontent leur histoire, avant de monter sur les planches accompagnées par deux comédiennes du Collectif Vendredi 13. Très rapidement, l'atelier théâtre s'est imposé, comme un exutoire, un véritable refuge, une occasion de s'intégrer aussi. Comme en témoigne Noimot, demandeuse d'asile nigérianne : "Quand je suis arrivée en France, je n'avais personne, je n'étais personne. Mais maintenant je suis quelqu'un (...) parce que je joue, j'ai la possibilité de parler et de m'exprimer".
"Bienvenues en France" est donc née autour des traumatismes subis par les émigrés lorsqu'ils arrivent dans des territoires très souvent idéalisés. Ici les sept femmes racontent avec beaucoup de force et d'émotion des tranches de vie, leurs itinéraires de femmes déracinées mais aussi avec humour des anecdotes ubuesques qu'elles ont vécues. Une manière d'exorciser la douleur, de panser ses plaies et de croire en une vie meilleure.
"Bienvenues en France" / Festival Migrant'Scène
Vendredi 27 novembre 2015 à 20h
Maison de quartier Villejean
2 rue de Bourgogne
Rennes
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