Au théâtre, "L'éveil du printemps" ose le rêve d'une planète terre idéale
La nouvelle mise en scène d'Alain Batis s'appuie sur le texte d'Aiat Fayez, "L'éveil du Printemps" : un conte fantasmagorique qui pose un regard sur la jeunesse d'aujourd’hui dans le monde. Construite en miroir, cette fable contemporaine métaphorique touche à des questions universelles et intemporelles : l’acceptation de l’Autre dans sa différence, l’ouverture aux mondes.
Présentée ce soir en première mondiale au Carreau de Forbach, la pièce de la Cie La Mandarine Blanche s'adresse au jeune public dès l'âge de 13 ans.
Reportage : C.Gomond / S. Rock / G. Chatignoux
Le triste visage de l'Eldorado
Quand "A" débarque sur la terre, c'est avec beaucoup de joie et l'envie pressante de rencontrer enfin les fameux habitants de France. "A" vient de la planète Platoniun et dans ses rêves, la planète terre est un eldorado. Et pourtant chez les terriens tout n’est pas si facile pour cet étrange étranger à la peau bleue. Très vite, il constate que les terriens se haïssent entre eux, selon leur pays d'appartenance et leurs différences culturelles. Mais il est comme préservé de ce mépris, sans doute parce qu'il vient d'une autre planète, et qu'il est, d'une certaine façon, trop différent des autres.Cette œuvre originale en 41 séquences insuffle une véritable mécanique visuelle où l’homme et la parole sont au cœur d’un théâtre percutant et poétique.
La troupe partira ensuite en tournée dans toute la France avec un long séjour à Paris du 15 janvier au 25 février 2018 au Théâtre de l’Épée de Bois – Cartoucherie.
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