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"Adishatz", les adieux émouvants de Jonathan Capdevielle à son adolescence
Comment dire adieu à son adolescence, à ses blessures les plus intimes ? C’est un véritable tour de force, tout en délicatesse, que réalise Jonathan Capdevielle. Dans "Adishatz", ce touche-à-tout de talent raconte ses virées en discothèque, ses doutes et ses souffrances d’ado attiré par les garçons. Une histoire émouvante qui, à travers les chansons des années 80-90, parle à toute une génération.
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Temps de lecture : 1min
Reportage : C. Sardain / X. Marchand / M. Blasco / M. Duvivier / P. Barguisseau
"Adishatz" en patois occitan, cela veut dire "adieu". Un adieu à l’enfance, à l’adolescence, à sa famille aussi qu’il quitte pour « monter à Paris » faire carrière . Fils de cheminot, dernier d’une fratrie de six enfants, Jonathan Capdevielle - "Jojo" - grandit à Tarbes dans les Hautes-Pyrénées. Pas facile d’exister lorsqu’on est le petit dernier, qu’on est artiste et qu’on est attiré par les garçons. Mais de ces obstacles, le jeune homme a fait une force. Une inspiration.
Depuis tout gosse, "Jojo" imite les artistes qu’il aime. Jean-Jacques Goldman, Annie Lennox et surtout, son idole d’adolescent : Madonna. Ce don d’imitation conjugué à des talents d’acteur, de danseur, de marionnettiste et même de ventriloque lui octroie une palette artistique impressionnante. Par petites touches successives, l’artiste ébauche un portrait émouvant : celui d’un adolescent pas très bien dans sa peau, qui va se faire une place à part dans la vie. Ni fille, ni garçon, sur scène le travestissement entretient l’ambivalence. Entre rires et larmes, le public est touché par cette histoire à la fois singulière et collective.
Après "Adishatz" créé en 2009, Jonathan Capdevielle poursuit son récit autobiographique à travers un nouvel épisode intitulé "Saga", à voir du 21 au 26 février au théâtre Nanterre-Amandiers.
"Adishatz" en patois occitan, cela veut dire "adieu". Un adieu à l’enfance, à l’adolescence, à sa famille aussi qu’il quitte pour « monter à Paris » faire carrière . Fils de cheminot, dernier d’une fratrie de six enfants, Jonathan Capdevielle - "Jojo" - grandit à Tarbes dans les Hautes-Pyrénées. Pas facile d’exister lorsqu’on est le petit dernier, qu’on est artiste et qu’on est attiré par les garçons. Mais de ces obstacles, le jeune homme a fait une force. Une inspiration.
Depuis tout gosse, "Jojo" imite les artistes qu’il aime. Jean-Jacques Goldman, Annie Lennox et surtout, son idole d’adolescent : Madonna. Ce don d’imitation conjugué à des talents d’acteur, de danseur, de marionnettiste et même de ventriloque lui octroie une palette artistique impressionnante. Par petites touches successives, l’artiste ébauche un portrait émouvant : celui d’un adolescent pas très bien dans sa peau, qui va se faire une place à part dans la vie. Ni fille, ni garçon, sur scène le travestissement entretient l’ambivalence. Entre rires et larmes, le public est touché par cette histoire à la fois singulière et collective.
Après "Adishatz" créé en 2009, Jonathan Capdevielle poursuit son récit autobiographique à travers un nouvel épisode intitulé "Saga", à voir du 21 au 26 février au théâtre Nanterre-Amandiers.
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