Les festivals d'été, un exercice financier de haute voltige, impossible sans les bénévoles
Trois exemples. Celui des Vieilles Charrues d'abord. Créé en 1992, il a atteint le nombre record de 280 000 entrées (dont 222.000 payantes) en 2017. Malgré ce succès public, le festival breton qui accueille les plus grands noms de la musique internationale ne pourrait pas tenir s'il ne disposait pas d'un énorme volant de bénévoles. Toujours en 2017, ils étaient 6.800 et 7.000 cette année. A la caisse, aux buvettes, au contrôle des billets, nombreux sont les postes où ils sont devenus indispensables. Ils font davantage que seconder les professionnels et acquièrent au fil des éditions un savoir-faire qui les rend incontournables. Incontournables, tant que l'événement reste associatif. En France, de plus en plus de festivals sont en effet repris (ou créés, comme le Lollapalooza cité dans la première vidéo) par des grosses maisons de production. La mue des gros festivals vers un caractère strictement professionel est-elle alors inévitable ?
Reportage : France 3 J. Cholin / A. Fischer / V. Huon
Reportage : France 3 Rhône-Alpes J. Perrier / S. Hyvon / F. Gramond
Restent les autres festivals, comme le No Logo festival à Fraisans, dans la Jura. Cet évènement dédié au reggae sous tous ses avatars se veut citoyen et engagé. Altermondialiste, il refuse tout sponsor et compte sur la proximité en faisant intervenir les acteurs socio-économiques de la région, tout en laissant une grande place à l'initiative des festivaliers.
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