Les coulisses de l'Olympia, visite guidée de la salle mythique avec François-Xavier Demaison
A l'occasion de son passage à l'Olympia lors de la 3e Edition du Festival d’Humour de Paris, l'humoriste François-Xavier Demaison nous fait découvrir les coulisses du mythique music-hall du boulevard des Capucines. Des coulisses qui, comme tout l’établissement, ont été reconstruites en 1997. Toutes les personnalités importantes de la chanson du XXe siècle sont passées par là.
L'Olympia, c'est une réalité : une salle de spectacle aux dimensions idéales, anciennement cinéma, mais aussi caf' conc' et lieu de distraction pour les troupes allemandes puis américaines. Mais l'Olympia, c'est aussi un mythe. Peu importe que la salle, détruite en 1997, ait été reconstruite pas tout à fait à l'identique, les ombres des plus grands flottent toujours au dessus du velours rouge des célèbres fauteuils. Des voix qui résonnent... Gilbert Bécaud, Jacques Brel, Michel Sardou, Edith Piaf, Léo Ferré... mais aussi le Big Bazar, Peter Gabriel, les Beatles, les Stones, Johnny, Véronique Sanson... en remontant plus loin, bien plus loin, la Goulue, Mistinguett, Fréhel ou Damia. Entre les marathons, dont le grand vainqueur est Michel Sardou qui reste six mois à l'affiche en 1995, les concerts uniques (Lou Reed blond et vêtu d'un blouson de cuir noir sans manches un dimanche après-midi de 1974 ! ) et les musicoramas, retransmis en direct ou en différé sur Europe 1, tout le monde a eu l'occasion d'avoir des envies d'Olympia.
Reportage : France 3 E. Cornet / F. Blevis / Y. Bodin / P. Grandouiller / S. Langlais / N. Pagnotta
De célèbres anonymes
Mais l'Olympia c'est aussi une histoire composée de nombreux (presque) inconnus, comme les ouvreurs et ouvreuses qui ont souvent fait là toute leur carrière. Ou comme Marcel, le plus célèbre machiniste de la maison, sur qui les artistes ont pu compter quel que soit leur besoin du moment, qui avait de gros bras et le coeur sur la main. Marcel que connaissaient tous les fans des artistes, Marcel qui savait vous ouvrir un chemin normalement interdit jusqu'à la loge tant espérée, pour peu qu'il vous ait pris en amitié.
Magie et légende
Depuis la reconstruction, la scène est plus bas qu'avant, Julien Doré y chantera bientôt six mètres au dessous des ombres de Brassens, de Trenet et de Johnny. Il ne faut y voir aucun symbole. Quel que soit l'artiste qui occupe la scène, la magie "Olympia" fonctionne toujours. Comme nulle part ailleurs. Une magie qui tient aux dimensions du lieu, à son histoire, et à cette part d'inconnu impossible à contrôler et qui peut se résumer en un mot la "Légende".
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