"La Famille Addams" au Palace : "entre vaudeville et comédie musicale"
Après la bande dessinée, la série télévisée, les films et la scène de Broadway, le spectacle "La Famille Addams" s'installe au Palace à Paris jusqu'en janvier 2018.
Après la bande dessinée, la série télévisée, les films et la scène de Brodway, le spectacle La Famille Addams a pris ses quartiers au théâtre Le Palace à Paris jusqu'au 6 janvier 2018.
La comédie musicale plonge avec délice dans les antres d’une famille décalée et morbide. Sur scène : une jeune fille dont le sac à dos a pris la forme d’un cercueil, une main qui se balade toute seule, un grizzli à terre qui grogne dès qu’un invité passe le pas de la porte, un majordome poudré de blanc tout droit sorti d’un film d’horreur, des chambres de torture à foison... Les excentriques et macabres parents américains se retrouvent démunis lorsque leur fille avoue un amour secret avec un fils de la bonne bourgeoisie. Le spectacle a d’abord été créé à Broadway. Pour la version française, Ned Grujic, le metteur en scène et l’adaptateur, a aimé travailler sur les ingrédients mis à sa disposition : "C’est presque une pièce de boulevard en musique."
Il y a le côté théâtral et vaudeville qui est notre tradition en France et le côté comédie musicale, la tradition américaine.
Ned Grujic, metteur en scène de "La Famille Addams"à franceinfo
Sur scène, apparaissent seize personnages, tous déjantés : la mère gothique aux longs cheveux noirs, le fils sadique, le frère lunaire aux pensées mélancoliques et profondément romantiques ou encore la mère bourgeoise du petit ami, tout en colliers. Une panoplie de zombies sortis du cimetière fournissent à la fois danse et chœur. Pour Guillaume Bouchède qui incarne le père, Gomez Addams, l’intrigue rappelle La cage aux folles.
"La cage aux folles", c’est faire semblant d’être ce qu’on n’est pas, pour que notre enfant puisse se faire accepter de sa belle-famille. C’est exactement le même procédé, le même procédé dramaturgique.
Guillaume Bouchède, en Gomez Addams, dans le spectacleà franceinfo
Si l’intrigue se fait moins palpitante au second acte, et si un vrai orchestre aurait fait plus d’effet qu’une bande enregistrée, le spectacle se révèle plein d’énergie.
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